Emanuel Trieux, le fantôme du bureau du Directeur [fini]

【★】Identité【★】

» Nom: Trieux
» Prénom: Emanuel
» Surnom: Sir Trieux
» Lieu de résidence: Poudlard, le bureau directorial
» Lieu et date de naissance: 24 décembre 1650
» Age: 400 ans


【★】Famille【★】


» Père: François Trieux

Mon père était un homme robuste même si il ne mangeait pas spécialement à sa faim. Il était considéré comme un valet, vasal du Duc Frère. Un serviteur si vous voulez. Mon père était donc grand, mince, les cheveux long d\'une couleur noir et des yeux verts. Ses vêtements étaient ceux que le Duc lui donnait. Car même si mon père travaillait pour cet affreux, ils étaient amis.
Pourtant l\'enfance de François Trieux était triste. Souffre douleur depuis sa naissance, fils de la cuisinière et du cocher du père du Duc Frère. Il eut la même éducation que le Duc qui a ce moment là, n\'était encore que Marquis. Chaque fois que l\'enfant riche faisait une faute durant un cours, c\'était mon père qui recevait les coups. La dernière fois, que j\'ai vu mon père, il allait sur sa trentaine, et coupait du bois pour notre chaumière.

» Mère: Marie Trieux

Fille du meunier du village, elle était déjà amoureuse de mon père à l\'âge de 5 ans. Elle le trouvait beau avec ses grands yeux verts et son petit nez en trompette. Marie travaille comme lavandière chez le Duc Frère et aussi comme Nurse pour la marquisse Frère. Dont j\'étais secrètement amoureux. Ma mère était blonde aux yeux verts aussi. Son enfance fut heureuse ainsi que son mariage. Même si je ne suis que le seul survivant de ses enfants, enfin survivant, je vais trop vite en besogne je trouve.

» Frères et soeurs:

Françoise Trieux était un beau bébé qui malheureusement ne connut pas la joie d\'être sur terre. Elle fut rappelé par Dieu après seulement deux jours passés auprès de nous.

Antoine Trieux me ressemblait plus jeune que moi de trois ans, il fut renverser par une charette le jour de ses six ans.

» Sang: né moldu


【★】Scolaire【★】


» Maison: Poufsouffle
» Année d\'étude: 3ème année


【★】Caractère【★】


» Manies,tocs, habitudes: J\'ai la manie de passer en travers des murs.
» Phobies: De mon vivant, j\'avais peur de tout.
» Qualités: Je suis à l\'écoute des élèves.
» Défauts: J\'aime faire peur.
» Caractère:

Mon caractère de fantôme n\'est pas le même que mon vivant. J\'ai 260 ans et pourtant l\'apparence d\'un enfant de 13 ans. Mais je me comporte plus comme une personne d\'un certain âge. Je suis réfléchis, donnant souvent des conseils aux élèves ou autres créatures faisant partit de Poudlard.
Je protège les plus jeunes des plus vieux, ainsi que de certaines créatures qui rôdent dans la forêt interdite. Ma vie est mon caractère je dirai. Lorsque je suis en colère, je ne suis plus un fantôme ni un scpectre mais un esprit malin. Je ne fais pas attention et je risque de tuer la personne qui m\'a mis en colère. Heureusement, je ne le fis que pour mon meurtrier. Sinon, je suis quelqu\'un d\'enjoué, qui aime surtout s\'amuser, sûrement car je n\'avais que 13 ans quand je suis mort. Et chose peu commune, cela fait un certain temps que j\'ai demandé à pouvoir reprendre mes études à Poudlard. Pourtant, je ne suis pas vraiment élève au Collège, je le fus c\'est vrai. J\'attends d\'avoir une réponse favorable.

» Quelles sont vos relations avec la gent féminine:

J\'étais fort apprécié de la gente féminine de mon vivant. J\'ai constaté que les moeurs avaient changés. Maintenant, les jeunes filles n\'ont pas peur de montrer leur genoux. Ce qui était strictement interdit avant. Mais comme je l\'ai déjà dit. Je suis là pour les protéger s\'il le faut.

» Quelles sont vos relations avec la gent masculine:

J\'avais une bande d\'amis de mon vivant. Nous étions six, deux gryffondors, deux serpentards, un serdaigle et moi, le seul poufsouffle de la bande. On nous surnomait les mousquetaires. Nous aidions tout le monde. Ils sont tous les cinq décédés depuis longtemps maintenant. Dommage.

» Etes vous un timide, un extraverti, un séducteur...: Translucide

J\'étais fort timide de mon vivant. Maintenant, je dirais que je suis quelqu\'un d\'extraverti, je ne risque pas de me faire renvoyer ou encore pire tuer. Je suis déjà mort. Et puis, Poudlard est le seul lieu où j\'ai le droit de \"vivre\". Donc même si je fais un geste déplacé envers quelqu\'un (pour rappel, je ne peux pas toucher une seule personne), l\'administration de Poudlard ne pourra rien me faire.

» Sexualité:

J\'avais une petite amie à l\'époque. Enfin, c\'était ma meilleure amie plutôt.
Je lui portais ses cours, lui écrivait de longues lettres d\'amours. Lui cueillait des fleurs. Nous allions même nous promener au clair de lune.
Lucienne qu\'elle s\'appellait. J\'ai appris, qu\'elle se laissa mourrir de chagrin après ma mort si brutale. Elle me manque, j\'aimerais bien qu\'elle vienne hânter Poudlard avec moi.


【★】Physique【★】

» Physique:

J\'ai l\'apparence d\'un garçon de treize ans. Mon visage est enfantin. Des yeux bruns virant sur le vert, taquin. Un petit nez en arlequin, un visage d\'enfant mal nourrit mais qui commençait à bien vivre. Mes joues sont rondes et roses. Mon front est large, mon menton est osseux. J\'ai deux trois griffes sur le visage. Une longue cicatrice qui part du menton pour s\'arrêter sour mon oeil gauche. Je suis de petite taille. Lorsque je me déshabillais pour prendre ma douche, mes camarades de dortoir rigolait. On voyait mes os, mes côtes, surtout. Mes jambes, on aurait dit des piquets. Un simple coup de vent, et je me cassais en deux. Mon style vestimentaire était différent à l\'école qu\'à la maison. Le gros problème, c\'est que je suis mort en France. Donc, je suis habillé comme un va-nu-pieds. Mon pantalon est déchiré; celui-ci est fait à l\'aide de peau de castor. Ma chemise est remplie de boue mais encore pire, mon sang couvre le tissus dans mon dos. Mes manches sont déchirées. Le pantalon comme la chemise sont de couleurs ternes.

» Taille et poids: 1m49
» Signes distinctifs: Je n\'ai plus de souvenir
» Piercing & Tatouage: Une cicatrice qui part du frond pour arriver dans mon oeil droit et un poignard dans mon dos.

【★】Histoire【★】

La nuit était orageuse, ma mère hurlait de douleur. Pourtant, je n\'étais pas le premier enfant qu\'elle mettait au monde. Mais j\'étais le plus difficile. Heureusement que la sage femme était là, avec les femmes du village. C\'est donc au bout de treize heures de supplice que ma mère fut libérée. Père était avec les autres hommes du villages. Ils étaient partis aider le père Damien pour chercher après le troupeau de brebis qui s\'était effrayé avec les éclairs. Ce fut, seulement à son retour (il était parti depuis 48 heures) qu\'il apprit qu\'il avait un fils.

Mon enfance, voyons voir. Il me semble qu\'elle fut marquée par la mort de ma soeur et celle de mon frère. Etant fils de paysan - car oui, j\'étais pauvre -\'aidais mon père les jours de soleil dans les bois qui entouraient notre demeure. Dès le matin, à l\'aube de mes cinq ans, je partais donc avec lui. Nous avions un jeu si mes souvenirs sont bons. Je devais tout simplement trouver un bel arbre qui pourrait servir de plancher pour une bâtisse, ou bien pour construire les fondations d\'une maison ou pour chauffer. Puis, nous allions au marché, une fois par semaine vendre ce qu\'il avait coupé. Les jours de mauvais temps, j\'aidais ma mère dans le manoir du Duc Frère. Bien entendu, je n\'aidais pas réelement ma mère. J\'étais plus là pour écouter les leçons de la fille du Duc. Un jour qui restera marqué dans ma mémoire jusqu\'à l\'éternité. L\'anniversaire de mes sept ans, un carrosse attelé de quatre cheveux noirs s\'arrêta devant notre cabane. Le Duc descendit ainsi que son épouse. Leur cadeau pour les services que mes parents leur avait rendu était modeste mais pourtant si intéressant. Ils leur offraient la cabanne du garde chasse dans leur domaine. Et moi, âgé de sept ans, ne l\'oublions pas, je serai instruit par le professeur particulier de leur fille unique. C\'est ainsi que j\'appris réellement à écrire et à lire le français, le latin et l\'anglais. Je ne parlais presque plus le patois de notre région. Mes parents étaient fièrs des progrès que je faisais.

Durant les grandes vacances qui précédaient mes onze ans, un lundi matin même. Je n\'avais pas cours, je m\'en souviens bien car le professeur voulait m\'apprendre à jouer du piano. Moi, fils de paysant, j\'allais pouvoir jouer les plus grands chef d\'oeuvres musicaux. Je me leva vers dix heures, ce jour là, mon petit déjeuner était près. Il faisait calme dans l\'arrière cuisine de notre demeure. Mais un hibou ou bien une chouette, enfin un volatile que nous ne voyons que rarement la journée, se présenta sur le rebord de la fenêtre, celle-ci grande ouverte. Etant donné que mère avait fait une tarte à la pomme. L\'oiseau me regarda avec ses grands yeux, puis s\'envola jusqu\'à moi.
Je me mis à crier, mais personne ne m\'entendit. Je n\'avais pas vu que le volatile venait de faire tomber une lettre sur la table. Lorsqu\'il partit, je regardai l\'enveloppe. L\'écriture si bien calligraphiée, d\'une encre vert bouteille. Etrange, me direz-vous. Pas si étrange que ça.
J\'ouvris donc la missive qui m\'était adressée. Là, j\'appris que j\'étais inscrit depuis ma naissance au Collège Poudlard, une école pour apprendre à utiliser ma magie.

\"Serai-je donc sorcier?\"

Je me mis à réfléchir, est-ce que des choses étranges s\'étaient passées avant? Oh bien entendu, un verre qui aurait dû se briser par terre mais qui tomba délicatement sur le sol. Un livre que je déchira avec colère et le lendemain matin, je le retrouvai intacte. J\'ai même faillit mourir une fois. Je faisais le sot dans le grand chêne devant l\'entrée du manoir du Duc, j\'étais au moins à trois mètres du sol, je perdis l\'équilibre. Je m\'étais mis à hurler et rien. Quand j\'ouvris mes yeux j\'étais sur la branche. Je laissa le parchemin ouvert sur la table et partis à mon cours de piano. Lors de la fin de l\'après midi, mes parents étaient rentrés de leur travail. Ils m\'attendaient dans l\'arrière cuisine. Mon père pensait que c\'était une blague et mère, en était sûre que je n\'étais pas un petit garçon comme les autres. C\'est ainsi que nous partîmes vers la mi-août en Angleterre avec la famille du Duc. Car oui, j\'allais être réparti à Poufsouffle et la fille du Duc, Lucienne à Serpentard.

Ah j\'oubliais de préciser qu\'au même moment, en France, il commençait à y avoir une révolte des paysans contre les gens de la bourgeoisie. Non, ce n\'est pas encore la révolution française. Nous sommes quand 1600 pour l\'instant. Mais c\'est quand même le Duc qui paya mes affaires, car lui et sa familles étaient sorciers. Je l\'appris seulement le jour de mon départ pour Poudlard. A cette époque là, le Poudlard Express n\'existait pas encore. C\'étaient les sorciers qui faisaient transplaner les plus jeunes. Je partis donc avec mon futur meurtrier à Poudlard. Dans mes bagages, tout les livres demandés, cinq uniformes, des plumes, des parchemins, des pots d\'encres, des ingrédients pour un cours qui se nomme potion et une baguette magique. Elle faisait à cette époque là, 15 cm, toute blanche, car elle est faite avec un crin de licorne. Très bonne pour les sortilèges à ce que m\'avait dit le vendeur.

Je vais vous passer ma répartition, comment se sont passées mes deux années d\'études à Poudlard. Je préfère vous amener le jour de ma mort.
J\'étais près de l\'étang dans le domaine du Duc Frère avec Lucienne, ma meilleure amie. Au Collège comme ailleurs, nous étions toujours ensemble. La révolte des paysans n\'avait pas encore touché le domaine de son père. Même si beaucoup de domestique étaient partis. Mes parents étaient par contre toujours fidèles au Duc. Donc rien de bien grave. J\'avais 13 ans, ma meilleure amie dans les bras. Nous discutions des différentes options qui s\'ouvraient à nous dès septembre. Quand la grosse cloche de la chappelle, se mit à sonner. Lucienne dû partir rejoindre sa famille pour la messe. Moi, les mains dans les poches, dans mes vêtements de paysan. Car à Poudlard, le Duc m\'avait permit pour ne pas être mal vu de dire que je faisais parti de la noblesse, ça par contre mes parents n\'étaient pas au courant. Donc, le Duc m\'envoyait assez souvent des costumes neufs ainsi que des chaussures. Mais en France, j\'étais le fils de mes parents donc, j\'avais les vêtements qu\'eux m\'offrait. Comme nous n\'étions pas un dimanche, plutôt un samedi, j\'avais des vêtements fait par mère. Un quart d\'heure venait de passer, quand j\'entendis un bruit derrière moi, je n\'eu pas le temps de me tourner, qu\'un poignard s\'enfonça dans ma nuque. Le Duc Frère venait de m\'assassiner car j\'étais trop proche de sa fille moi un sang de bourbe et un paysan en plus. Ce fut la dernière chose que j\'entendis, et je vis pour la dernière fois le visage du Duc qui pleurait sur ma mort de douleur ou de joie. Je ne le sus jamais.

Dix ans passèrent, on n'entendit plus jamais parler de moi nul part. Jusqu'au jour où je revis la lumière. J'étais sur terre, dans un lieu que je connaissais. Etrange, Poudlard, mais ça avait changé. Je me dirigeai vers le bureau du Directeur. Je donna le mot de passe, là, les gargouilles rigolèrent de moi. Ils me firent la remarque que j'étais mort, donc que je pouvais traverser les murs ainsi que les escaliers. Sur le coup, je les cru pas. Je partis en courant dans le sens opposés. A bout de souffle, je faillis perdre l'équilibre. Je m'aggripa à une armure non loin de moi. A mon grand étonnement, je la traversa. Le soir même, les fantômes de Poudlard étaient autour de moi. La dame grise m'expliqua ce qui s'était passé depuis ma mort. Le fantôme de Gryffondor, Sir Nicholas partit prévenir le directeur. Celui-ci vint voir de lui même que j'étais bel et bien là, en fantôme. J'étais devenu un scpectre. Les élèves ne revenant de vacances que dans un mois. Ils m'aidèrent tous à prendre mes repaires en tant que mort. Le directeur, la vieille de la rentrée, vint me trouver pour me dire que mes parents étaient morts tués par le boucher et le boulanger de mon village natal. C'est ainsi que je me retrouve maintenant à aider les plus jeunes lorsqu'ils se perdrent dans les couloirs, a donner mes conseils aux plus vieux. Espionner chez les serpentards pour trois poufsouffles, et inversément. A donner mon avis pour des cours aux professeurs. A voguer dans la forêt interdite avec le garde chasse.



【★】Hors rp【★】

» Ce compte est-il un double compte: Oui
» Comptez-vous créer un autre personnage : On verra plutard
» Ou avez-vous connu Quo Vadis?: Je suis modo
» Une critique? Je m'aime?
» Age hors rp: 22 ans

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