Knock Out! [ Pv Joachim Simmons et Liam Oliver]

Liam Oliver

Le Serpent s'est fait attraper
Et pour se faire pardonner
Il est obligé de gratter!!!

Le concierge avait été imaginatif. Outre le travail de polissage des diverses coupes, il avait laissé Peeves dans la salle pour surveiller Liam. Le jeune homme affichait une mine encore plus sombre que d'ordinaire. Les sourcils froncés, les prunelles semblant lancer des éclairs, il s'acharnait sur les pauvres récompenses. Frottant avec une telle hargne que s'il s'agissait d'un bras humain, la peau s'en serait décollée en larges lambeaux. Le caquetage incessant du petit esprit frappeur au-dessus de sa tête ne faisait qu'accentuer cette rage et cette colère qui envahissaient son coeur. Le concierge lui avait confisqué sa baguette pour cette tâche. Il devait se débrouiller seul. Comme un moldu. C'était sensé lui apprendre l'humilité. Liam était certes un Serpentard mais il était bien loin des membres de cette maison qui se la joue sempiternellement dans les couloirs.

Comment en tait-il arrivé là? Une parole mal placée à l'égard d'un élève qui avait trouvé une oreille compatissante pour aller se plaindre auprès d'un professeur. D'ordinaire, Liam parvenait à s'en sortir par une pirouette oratoire. Mais pas cette fois. L'expression d'innocence n'avait pas fonctionné. Et il en était là, dans une salle déserte de toute entité vivante (sauf les araignées qui se baladaient en régiments), avec de la poussière plein le nez qui avait laissé de longues trainées grises sur son visage pâle. En plus, on lui avait donné un matériel rudimentaire pour cette tâche ingrate.
Liam s'exécutait de mauvaise grâce, mais faisait preuve de diligence. Hors de question de passer son après-midi libre (l'un des rares dans la semaine) pour nettoyer des récompenses au nom d'élèves inconnus. Peeves descendit en piqué jusqu'à son épaule pour poursuivre de sa voix de crécelle la stupide chansonnette aux rimes bancales qu'il venait d'inventer. Liam espérait qu'il l'oublierait aussi vite que les précédentes et qu'elle ne sera pas répandue dans les couloirs de Poudlard. D'un geste ample du bras, il essaya en vain d'éloigner le minuscule fantôme moqueur.

Petit Serpent, m'entends-tu?
Petit Serpent, m'ignores-tu?
Peeves n'aime pas ça.
Peeves va changer ça.

Fulminant, Liam se tourna dans la direction du fantôme qui s'était éloigné. Peeves tenait dans ses mains spectrales une lourde coupe. Il leva les bras et le jeta de toutes ses forces dans la direction d'Oliver. Le Serpentard n'eut pas assez de latitude pour éviter l'objet pesant. Les étagères remplies de médailles et de trophées s'étalaient à sa droite et à sa gauche. S'il les renversait en bondissant sur le côté, il allait avoir un boulot monstre. Au ralenti, la coupe fonça vers lui.
Un éclair blanc. Aveuglant. Des petites tâches noires dansèrent devant ses yeux avant qu'il ne s'effondre. Peeves leva les mains à sa bouche éternellement fendue par un sourire sarcastique. Il avait été un peu loin là, non? Il flotta jusqu'au corps étendu de Liam. Plissant ses petits yeux, il vit que le jeune homme respirait encore. Jetant un regard à droite et à gauche, le fantôme traversa le mur pour se retrouver dans le couloir. L'air plus coupable que d'habitude, il détala bien vite. Il ne fallait pas qu'on le voit dans les parages. Il devait se préparer un alibi. La direction de Poudlard se montrait tolérante avec lui, mais si Liam se plaignait, ça allait chauffer pour sa pauvre carcasse intangible. Il ne croisa qu'un seul élève. Un Poufsouffle...

Joachim

Une après-midi dans la vie d'une jonquille ca vous dit? Mais me direz-vous que fait-il dans les couloirs en cette après-midi alors que les cinquièmes années ont cours d'histoire de la magie hein?Et bien figurez-vous qu'on lui a gentiment demandé de sortir... gentiment non le professeur l'avait attrapé par le col et fichu dehors le laissant tomber sur les fesses auxquelles il avait toujours mal. Il n'avait pas apprécié d'entendre que selon lui, Joachim, les moldus n'étaient pas si stupides que ca puisqu'ils avaient réussi à bruler des sorciers et sorcières pendant l'inquisition, preuve que chez les sorciers de sang purs il y a aussi des crétins. Oui bon d'accord il n'aurait pas du employer le mot crétin et sang pur dans la même phrase, mais là on parle de jojo la jonquille et quand il veut dire quelque chose il le dit, que ce soit complètement à l'ouest ou pas c'est jojo quoi. Quel prof débile aussi on ne peut émettre une théorie sans qu'il ne s'énerve, pffff les sorciers sont rétrogrades dans certains domaines je vous dis pas.Il déambulait donc dans les couloirs avec un paquet de gâteau qu'il avait chippé dans les cuisines. Enfin chippé les elfes lui avaient lancé, il ne voulait pas de lui pour le moment, il faut dire que notre jaune avait un jour voulu savoir comment ils reconnaissaient les males des femelles chez les elfes, ce qui avait profondément choqué les elfes. Mais quoi, il devait bien apprendre non? Comment voulez-vous évoluer dans cette école si chaque fois que vous posez une question on vous jette dehors? Et puis comment on reconnait une d'un elfe d'abord vous le savez? Nan hein ben lui non plus c'est pour ca qu'il a posé la question. Il déambulait donc dans les couloirs seuls en mangeant un gâteau, enfin machonnant était le mot le plus juste parceque notre jaune était perdu dans ses questions existentielles plus débiles les unes que les autres et qui lui prenaient pourtant beaucoup de son temps.
Perdu dans ses pensées il en fut tiré par les caquètements de Peeves bien reconnaissables par ce son naisallard et idiot qui lui était propre. Curieux comme pas deux notre jaune bifurqua et suivit la voix, il croisa Peeves qui lui tira la langue et lui fit un geste des plus obscènes avant de s'enfuir. A parier qu'il avait encore fait une bêtise. Mordant dans son gâteau le jeune jaune continua sa route sans plus se soucier de l'esprit frappeur lorsqu'il vit une forme allongée dans la salle des trophées. On vous l'a dit la jonquille est très curieuse, trop curieuse cela le perdra hein. Il s'avança donc et baissa la tête vers la forme allongée. Par le barbe de morgane (si si je vous assure elle en a une) Oliver a moitié assomé par terre. Jo se tata, est-ce qu'il l'achevait pas vu pas pris ou est-ce qu'il faisait son jaune tendre et gentil envers un bourreau qui finirait assurément sa vien à Azkaban? Oui mais s'il l'achève il deviendrait un Oliver non? Raaah que c'est compliqué.Il mordit de nouveau dans son gâteau baissant une nouvelle fois les yeux sur sa némésis, un sourire amusé sur les lèvres.

Et bien Oliver à mes pieds je n'en demandai pas tant...

A voir dans quel état était le vert il pourrait rapidement fuir sans se faire rattraper si l'idiot de serpent tentait quoi que ce soit de méchant.

Liam

Le crâne douloureux, le regard de Liam était rivé au plafond, vide de toute étincelle malveillante ou moqueuse. Une sacrée ecchymose bleuâtre commençait à apparaître sur sa tempe d'où coulait un mince filet de sang. Impossible de se relever. Un voile noir lui semblait lui couvrir les yeux et il ne distinguait rien. Il avait la bouche pâteuse. Il entendit vaguement Peeves couiner en s'enfuyant, le laissant étendu sur le sol de pierre froid. Avec difficulté, il essaya de se relever tandis que des pas s'approchait. Un grondement de gorge résonna dans la salle des trophées. Liam espérait de tout coeur qu'il s'agissait d'un Serpentard qui l'avait découvert là. Il porta fébrilement une main à sa tête tandis que sa vue devenait trouble sans atteindre réellement la netteté d'avant. Il leva tout de même les yeux, paraissant un instant aveuglé par les torches. Il distingua vaguement des cheveux d'or, un écusson jaune. Rhô non! un Poufsouffle! et lorsqu'une voix s'éleva, il ne put réprimer une moue. Joachim...

"Et bien Oliver à mes pieds je n'en demandai pas tant...
- Profites-en bien, le cas ne se présentera pas de nouvelle fois."

En cet instant, où c'était lui le faible et le Poufsouffle le fort, Liam comprit ce que devait ressentir Joachim. Un intense et désespérant sentiment d'impuissance. Un goût de pré-défaite sur la langue. Les doigts froids de la honte se resserrèrent autour de son coeur. Cet horrible sentiment...celui qu'il éprouvait à chaque fois qu'il voyait son père. Cette tendance naturelle à courber l'échine pour se protéger d'un coup que l'on ne peut éviter. Geste dérisoire que Joachim avait bien souvent, un geste et une attitude que seuls peuvent avoir ceux qui connaissent la douleur d'un coup assené avec rage et colère.
Pouvait-il montrer cette faiblesse au Jaune? Pouvait-il lui laisser cette opportunité? Après tout, comme chez lui et pour la première fois à Poudlard, il ne pouvait lutter. Il avait mal au crâne, la vue troublée, les gestes hésitants.

"Alors le Jaune...tu vas rester planté là à te repaître de la vue pitoyable que je t'offre, tu vas te venger de ces années de persécution? Ou bien..." Plissant les paupières pour voir plus nettement, le masque impassible du visage de Liam reprit place. "Tu vas faire le gentil Poufsouffle?"

Plutôt crever que de demander de l'aide à Simmons. Plutôt crever que de laisser les mots sortir "Aide-moi, s'il te plaît". Et pourtant, il en avait grandement besoin, d'une main tendue ou d'un pauvre soin de soins légers. En silence, il crispa les poings. Même s'il y avait de grandes chances que le frêle Jaune gagne à la lutte, il n'abandonnerait pas

Joachim

Il aurait pu lui écraser sa bouille d'ange d'un coup de chaussure ou de baguette, effacer ce sourire narquois une fois pour toute, mais non le grand coeur du jaune ne pouvait se résoudre à cette éventualité.
"Et bien Oliver à mes pieds je n'en demandai pas tant...
- Profites-en bien, le cas ne se présentera pas de nouvelle fois."
La jonquille ne voulait pas ressembler à ceux qu'il abhorrait tant, mieux valait rester doux et tendre et s'en prendre plein le nez que de devenir un être immonde et le regretter plus tard. Le jeune jaune s'accroupit s'approchant un peu du serpentard sans pour ça être trop près, gentil mais pas fou non plus et vint planter son regard dans les yeux clairs d'Oliver. A n'en pas douter Peeves l'avait bien amoché. Il observa le visage d'ange du vert, oui un visage d'ange cachant un vrai démon pour ceux qui avaient le malheur de devenir victime de sa cruauté légendaire.Alors le Jaune...tu vas rester planté là à te repaître de la vue pitoyable que je t'offre, tu vas te venger de ces années de persécution? Ou bien.Tu vas faire le gentil Poufsouffle?"
Jo fronça les sourcils, même dans la douleur oliver ne relâchait jamais sa résistance et son mauvais caractère.

Oui je vais faire mon gentil poufsouffle, je suis né comme ça et je ne changerai pas, si je te persécute je serai exactement comme les gens qui se prétendent tes amis, on se demande d'ailleurs ce que tu leur trouves à ces faces porcines au cerveau atrophié.

Il se pencha et attrapa une mèche châtain, quelques reflets auburn coloraient parfois la chevelure châtain du jeune vert. Une mèche douce, tout le contraire de son propriétaire.

Pourquoi autant de haine Liam

Il attrapa les deux bras du vert et le releva en position assise,même s'il s'en prenait plein la tête après il serait au moins en paix avec lui-même, il ne deviendrait pas le nouveau bourreau, une espèce de chose sans âme dont le seul but est de faire du mal à son prochain. Non son truc à lui c'était les conspirations et les énigmes pas la violence, quoique qu'avec oliver il en connaissait un bout maintenant.

Pour une fois que tu es calme, ça me change, il est difficile de discuter avec toi, tu frappes d'abord et tu ne laisses jamais la parole aux autres. Serais-tu frustré mon petit Liam, si c'est le cas il est facile de remédier à cela, il y a quelques jeunes filles qui te suivent des yeux avec un soupir dans toutes les maisons, à toi d'en choisir une et de me ficher un peu la paix. Ca me ferait de belles vacances

Liam

Joachim ne lèverait pas la main sur lui. D'ailleurs, comment en avait-il douté? Comment imaginer le doux, le gentil, le tendre Joachim faire quoi que ce soit pour blesser autrui? Ainsi donc, malgré toute la rancune, toutes les persécutions dont il avait pu être victime, le Poufsouffle ne changerait pas son comportement. C'était étrange, car si Liam était confronté à son père et que ce dernier était en état de faiblesse, il ne pouvait assurer sa passivité ou son absence de réaction. La vengeance aurait alors un goût bien trop doux. Il était incongru que Joachim sépare aussi nettement Liam des autres Serpentards avec qui il chassait le Jaune. D'ailleurs, Joachim ne les considérait pas comme des amis de Liam. Mais si tel était le cas, qui l'aimait? Il se rendrait alors pleinement compte qu'il était véritablement seul. Sa mère l'avait abandonné, c'était au tour de tout le monde restant. Seul son père subsisterait à ses côtés, car il était le seul qui avait besoin de lui, comme défouloir, comme exutoire.

Joachim se pencha et approcha sa main du visage de Liam. Le Serpentard eut un vif geste de recul purement réflexe. Les caresses et les marques d'affection remontaient à tellement longtemps qu'il se demandait s'il en avait un jour reçu. Pourtant le Poufsouffle continua son geste. Pas de coups, de douleur ou de souffrance. Un contact léger et doux. Un contact qui pourrait faire tomber les barrières. Liam ferma les yeux tandis que Joachim effleurait une mèche de ses cheveux des doigts.
Pourquoi tant de haine? La réponse était simple. Ecorché vif par la vie, il ne pouvait exister en conquérant et en gagnant qu'à Poudlard. Chez lui, il n'était qu'un enfant sans défense, à la merci de la rage d'un adulte. Une créature impuissante face à un prédateur. A l'école, les choses étaient différentes, il pouvait être le dominant et non le dominé. Il leva son regard clair sur le visage du Jaune, serrant silencieusement les lèvres avant de lâcher en un souffle. Comme un dur aveu.

"Parce que je n'ai que ça...la haine."

Contre toute attente, Joachim le prit par les bras et l'aida à s'asseoir, à s'adosser aux lourdes étagères qui s'alignaient derrière lui. Sous son poids, quelques coupes anonymes tontèrent légèrement. Il ne se sentait pas mieux pour l'instant. Encore groggy, il fronça les sourcils. Si Joachim ne comprenait pas sa haine, liam ne comprenait pas son absence de rancoeur. Le Jaune reprit la parole et s'adressa à lui comme à un égal. Il se permit même une légère pique qui n'enflamma pas le Serpentard. En d'autres circonstances, cela aurait mérité une gifle suivie d'un Sortilège bien humiliant.

"Pour que je sois aussi calme plus souvent, il faudrait que tu parviennes à soudoyer Peeves. Quand aux filles...ces volailles gloussantes n'aucune n'a d'intérêt à mes yeux. Tu prétends que je susi frustré? Tu as peut-être raison, Joachim." Nulle ironie, aucun sarcasme dans la voix de Liam. Lorsqu'elle ne proférait pas des horreurs et des insultes, on pouvait la trouver mélodieuse, inspirant la confiance. Une voix calme et posée, douce et mielleuse. Liam pencha légèrement la tête sur le côté. "Comment fais-tu pour m'aider? Si les rôles étaient inversés, j'aurais certainement abusé de la situation." Du revers de la manche de sa robe de sorcier, Liam épongea maladroitement le sang qui avait coulé.

Jo

Jo regarda le vert en face de lui, penchant légèrement la tête. Le frapper, non jamais il ne serait comme eux, c'était contre nature pour lui, la violence, la haine la rancœur, et pourtant il avait de quoi en être empli mais non, à force de réfléchir il s'était repris, s'abandonner à ce genre de sentiment ferait de lui un monstre d'égoïsme et de rancœur non jamais. Il n'était pas foncièrement méchant, il ne l'avait jamais été et il ne frapperait pas quelqu'un en aussi mauvais état qu'Oliver. Jo le regardait fixement, cherchant à percer la carapace du vert une bonne fois mais rien n'y faisait,quelques émotions passaient parfois dans les yeux du vert, mais toujours trop fugaces pour être interprétées.Il remit en place une mèche des cheveux du brun en face de lui, se demandant réellement que répondre aux paroles amères du serpentard.

De quoi es-tu frustré?

Et voila il avait encore parlé trop vite comme toujours, il avait l'art et la manière d'énerver un oliver en trente secondes par ses questions stupides, mais bien qu'il soit une vraie teigne le vert l'intriguait, pourquoi lui, pourquoi tant de haine de colère, voir les facettes de ce personnage hors du commun. L'insondable attirait notre jaune comme une abeille devant une jolie fleur rouge. Il n'en pouvait rien,c'était ainsi, il ne se changerait plus.

Comment fais-tu pour m'aider? Si les rôles étaient inversés, j'aurais certainement abusé de la situation.

Je ne pense pas de la même manière Oliver, mon caractère est diamétralement opposé au tien, tu recherches la gloire le pouvoir et la domination, je ne veux que l'amitié, l'amour et la reconnaissance, forcément tu ne peux pas comprendre mon point de vue. Mais une chose est certaine je pourrais largement te frapper la maintenant, mais qu'est ce que ca m'apporterait? Une délivrance,même pas juste l'impression d'être un monstre abusant des plus faibles. Je ne veux pas leur ressembler à ces faces porcines, je suis différent.Un jour peut-être tu me comprendras, mais j'en doute fortement.

Il s'assit face au serpentard, pour une fois qu'il ne se sentait pas agressé en sa présence il fallait en profiter, peut-être comprendre enfin sa némésis un tant soit peu, savoir pourquoi lui. Notre jonquille avait sans doute abusé du gâteau à la crème, mais il le trouvait bien mignon le serpy tout étendu la. Quoi mignon? Nan jamais c'est un vilain serpentard, un sale sournois serpent abusant de sa crédulité et gentillesse, demain il se prendrait surement une raclée pour avoir simplement constaté l'état de détresse d'Oliver. C'était quasi certain.Pourtant il n'avait aucune envie de partir et le laisser la comme le ferait n'importe quel serpentard, il ne voulait pas être comme eux. Il frotta la joue du serpentard tachée de sang, allez savoir pourquoi, c'était comme ça. Jo est un impulsif, la réflexion c'est pour après.

Et puis qui a dit que tu n'avais besoin que de haine, foutaise, à toi d'éprouver et d'essayer autre chose.

Liam
Pourquoi était-ilo frustré? A la question de Joachim, il haussa négligemment les épaules avant de détourner le regard. Par Merlin, il réagissait comme une pucelle le jour de sa nuit de noces. Le Poufsouffle n'était pourtant pas bien impressionnant...difficile à comprendre pour un adolescent qui n'a connu que la haine les élancements d'une attirance. Car là résidait le problème. Ce Simmons avec ses cheveux de miel, ses yeux innocents, ses manières douces étaient une tentation. Liam avait une irrépressible envie de plonger dans les bras qui avaient l'air si accueillants, si confortables et de se laisser aller. S'épancher. Avouer. Parler. Se confier. Toutes ces choses qu'il ne faisait pas et n'avait jamais fait. Il avait envie que le Poufsouffle lui relève doucement la tête, que ces lèvres se posent sur les siennes...ce genre d'attirance n'était pas du tout une bonne chose. Liam enviait Alec et Nathaniel qui ne semblaient pas être gêné des bruits de couloir des sangs de bourbe ou des sangs mêlés.
Joachim ne chercha pas plus loin. Ca en était presque "gentil", ne pas lui poser d'autres questions, ne pas aller puiser dans ces eaux sombres où seul Liam traînait. Il ne lui soutirait aucune information, se contentant humblement de ce qu'il lui disait, sous-entendait. Il respectait ses silences. Simmons poursuivit, répondant ainsi à l'incompréhension de Liam face à son comportement. La gloire? Oliver n'en voulait point. Le pouvoir? Qui ne le désirait pas. La domination? Ca s'était assuré. Poudlard était le seul endroit où il était un peu un "maître", celui qui blesse et non plus celui qui subit. L'amitié, l'amour et la reconnaissance, Liam ne les connaissait pas. Il les avait quelquefois effleurés du bout des doigts, mais jamais ces concepts, ces idées ne s'étaient accrochés à lui. Peut-être n'était-il pas destiné à ce genre de choses? Il arqua un sourcil tandis que ses lèvres esquissait un léger sourire, émiettant quelque peu ce masque impassible ou narquois qu'il arborait.

"Te comprendre? Je doute d'y parvenir un jour." Du coin de l'oeil, il vit Joachim s'asseoir à ses côtés. Ennemis depuis leur première année, les voilà en train de discuter ensemble entre deux étagères comme deux camarades normaux. Liam replongea son regard dans l'océan limpide et serein des prunelles du Poufsouffle. D'un geste toujours aussi délicat, Joachim l'aida à éponger le sang qui maculait son visage. Scrutant les traits du Jaune, Liam sentit son coeur s'emballer d'une singulière façon. Le visage de Simmons était si près du sien. Il entendait son souffle régulier, le sentait sur sa peau. Se mordant la joue intérieure, il répéta machinalement les mots de sa victime favorite. "Essayer autre chose..."

Il avait vu à de nombreuses reprises le Jaune prendre des gens dans ses bras. Liam n'avait jamais vraiment saisi le sens de ce genre de marques d'affection...Là, à l'abri des regards et sans que rien ne le laisse présager, il décida de se laisser tenter. D'un geste du bras, il écarta celui du Poufsouffle. Il posa sa tête sur l'épaule de Simmons, son visage tourné vers le cou de ce dernier. Lentement, il ferma les yeux, humant l'odeur de la peau du Jaune, se laissant enivrer par cette dernière. Il resta ainsi pendant quelques secondes avant de se rendre véritablement compte de ce qu'il venait de faire. Il s'écarta vivement de Joachim, comme si le contact du Poufsouffle l'avait soudainement brûlé. Les sourcils froncés il le fixa, ses iris flamboyants (de colère?). Il dressa un index rageur avant de lâcher presque dans un grondement. "Si tu parles de ça à qui que ce soit, je te.."

Liam n'acheva pas sa phrase...remontant se sgenoux sous son menton, il les entoura de ses bras avant de cacher son visage au creux de son coude. Mais qu'est-ce-qu'il lui arrivait?

Jo

Pauvre petit vert, c'est qu'il lui aurait fait mal au coeur Liam. Qui a dit stupide? Ben il a raison, Jo se sentait un peu stupide en cet instant, stupide de ne pas profiter du calme du vert pour s'enfuir à toutes jambes et éviter la raclée qu'il lui promettait toujours à leur prochaine rencontre. Va savoir ce qui peut se tramer dans la tête du jaune déjanté.

Te comprendre? Je doute d'y parvenir un jour.

Jo pencha un peu la tête, oui c'était presque certain, il n'était pas donné d'avoir le courage de ne pas haïr, de ne pas sombrer dans la violence à chaque mot déplacé, chaque coup, chaque brutalité, c'était ce que cherchait toujours jo, ne pas sombrer dans ce qu'il appelait le complexe des porcins. Ces verts qui n'avaient d'autres occupations que de traumatiser plus jeunes et plus gentils. Il n'appelait pas sa gentillesse de la faiblesse.

"Essayer autre chose..."

Jo fronça un sourcil, il avait eu un gros coup sur la tête qu'il répétait toutes les phrases qu'il prononçait? Surement vu sa gentillesse et son calme il devait être salement amoché le petit vert. Il en était presque adorable, J'ai dit PRESQUE, je suis pas fou non plus, il n'oubliait pas que le reste du temps Liam ressemblait plus au dragon qu'à la princesse éplorée. Mais à quoi il pensait là? Mpfffppf un liam en jupon rose et corset. Le jaune se mordit la joue, mieux valait se calmer et ne pas se foutre de sa tête sous peine de mettre le déjanté en colère et de se prendre une bonne raclée.Le jaune en était là dans ses réflexions stupides quand il sentit qu'on lui écartait un bras et se retrouva avec la tête du châtain sur son épaule, merlin tout puissant impossible. Les yeux écarquillés et la bouche entrouverte le jaune ne savait plus quoi penser, qui avait donc pris possession de l'esprit d'Oliver pour le rendre si gentil?Mais ca ne dura que quelques secondes, il se reprit bien vite,le menaçant comme à son habitude, l'index levé, comme s'il lui faisait peur là maintenant affalé sur le sol hein?Le cœur de la jonquille se serra quand il vit le serpentard prostré à ses côtés, replié sur lui même, il aurait fallu être vraiment sans âme pour ne pas comprendre que le bourreau finalement était plus torturé que la victime.Le jaune soupira, il amorça un geste pour se relever puis réfléchit, peut-être, non c'était du suicide, allez tentons on risque quoi?Il se rassit simplement à côté du vert et tira sur ses bras pour l'attirer contre lui, posant sa tête contre son épaule, caressant les mèches foncées. Peut-être le frapperait-il, le détesterait-il un peu plus, mais lui dormirait avec la conscience tranquille, il aurait essayer de cerner et comprendre l'autre, tant pis si celui-ci restait enfermé sur lui-même.Les rôles étaient inversés, si rares, il était le plus fort et pourtant ce sentiment de puissance il ne le désirait pas et plus.

La façade s'effrite

Plus une constatation qu'une question, le masque froid d'oliver tombait parfois et particulièrement cette année, peut-être avait-il trouvé plus fort que lui et se tenait-il un peu plus à carreau? Nan plus sadique qu'oliver ce n'était pas possible, pas imaginable. Le jaune secoua la tête devant cette pensée stupide, caressant machinalement les cheveux bruns, perdus dans ses pensées les plus idiotes possibles. Ashley avait raison, les verts étaient étranges ces temps-ci. Quoique les jaunes aussi finalement.

Et si pour une fois tu oubliais ta rancœur et que tu te calmais juste cinq minutes hein, ce n'est surement pas moi qui irais raconter que le grand oliver a été gentil, qui me croirait de toute façon alors détend toi cinq minutes.

Liam

Comment était-ce possible? Le croque-mitaine cacherait donc une âme capable de pleurer sous ces dehors sadiques et malfaisants? Liam ne voulait pas être faible. Pas ici, à Poudlard. Et certainement pas en la présence de Simmons. Pourtant, c'était exactement ce qui était en train de produire. Il croyait ne plus pouvoir pleurer. Il pensait que ce genre d'émotion l'avait définitivement quitté.
Recroquevillé sur lui-même, la terreur des Poufsouffles avait l'air pitoyable, cherchant à se réfugier derrière la barrière de ses bras. Tout devenait tellement confus cette année. C'était à croire qu'il y avait dans les murs une sorte de présence qui s'amusait avec les sentiments parfois exacerbés des adolescents qui vivaient là. D'où lui venaient ces larmes? Etaient-elles issues de cet état de fragilité qui l'assaillait présentement? Etaient-elles provoqué par Joachim, sa pureté et sa candeur? Prenaient-elles naissance à cause de ces étranges sentiments qui l'habitait lorsqu'il était en présence du Jaune? Liam aurait bien été incapable de le dire. Incapable de comprendre les sentiments, même les plus simples.
Il sentit, près de lui, Joachim qui s'agitait. Ce dernier semblait vouloir se lever mais il se ravisa. La gentillesse presque légendaire de Simmons l'empêchait de le quitter ainsi, même si les choses qu'il lui avait fait subir avaient rarement été glorieuses. Doucement, Liam sentit que Joachim l'attirait à lui, il résista un peu avant de se laisser lentement couler. Une main se posa sur sa tête et se mit à caresser ses cheveux.

Pourquoi ce contact lui fut aussi désagréable et agréable à la fois? Désagréable, car il n'avait connu ne serait-ce que les étreintes d'une mère. Agréable, car il découvrait alors la marque d'affection la plus simple qu'il soit. Le cocon qu'il avait vainement essayé de se faire en se repliant sur lui même, le poids qui semblait écraser ses épaules, étaient "partagés". Liam n'avait appris à Joachim que la souffrance, la douleur et l'humiliation. Le Jaune était en train de lui inculquer la compassion, la pitié et la sécurité. En cet instant, niché au creux des bras de Simmons, Oliver avait brièvement l'impression que rien de grave ne pourrait lui arriver. Il pouvait...compter sur quelqu'un.
Chimère qui fatalement retrouverait sa forme originelle à un moment ou un autre.

"Comment pourrais-tu comprendre ma rancoeur? Elle semble échouer à chaque fois qu'elle te touche." Liam entoura la taille du Jaune de ses bras. S'il croisait le regard de Joachim, il ne pourrait plus parler. "C'est une présence qui m'est si familière...je la connais depuis tant d'années."

Le visage aux yeux enragés de son père émergea de ses souvenirs. La colère qui l'habitait le harcelait jusqu'à ce qu'il lui cède. Et il ne résistait jamais très longtemps...lorsque son père abdiquait face au drame qui l'avait frappé, lorsque les images et la douleur, l'incompréhension et le manque se faisaient trop puissants, il devenait une créature aveuglé par la vengeance. La seule chose qui assouvissait l'appétit de cette rage était Liam, devenu bien malgré lui ce réceptacle de douleur. Le jeune homme avait appris à se taire, à mentir. Hors de question que les autres sachent à quel point, il était faible. Les rares fois où le jeune homme avait échoué à l'infirmerie, il avait toujours refusé de parler à l'infirmière...si son père avait su qu'il l'avait ouverte...instinctivement, il resserra son étreinte sur Joachim.

"Personne ne s'est jamais demandé pourquoi je restais au château tout le long de l'année ou presque. La vérité, Simmons, je ne veux pas être chez moi. Il n'y a que la mort et la haine là-bas et ici, ce n'est pas moi qui en est la victime."

Moi

Un vert passant par là aurait hurlé tempêté et se serait écroulé à bout de souffle. Un jaune lui serait resté pétrifié de stupeur avant de s'évanouir devant un spectacle des plus inattendus. Un Simmons non maltraité tenant dans ses bras nul autre que son pire ennemi à savoir Oliver et lui caressant doucement les cheveux. Ya un bug, oui ca vous l'aurez compris. Mais notre petit jaune au coeur tendre, il l'aime bien son petit Liam, même s'il est vilain, elle s'attache la jonquille même au pire de tous et dans son cas c'était Oliver.

Quatre longues années que le serpentard avait passées à le martyriser,le brimer le frapper et pourtant au moment le plus bas de sa némésis il ne pouvait se résoudre à le laisser la à pleurer seul sur son sort. Le vert s'accrochait à sa taille,enfouissant son visage dans son épaule, non il ne pouvait le laisser ainsi et puis il faut dire que le petit vert était mignon la tête posée ainsi. Mignon, il a dit ça? Oui il l'a dit et il le pense et c'est bien là qu'est le problème parce que trouver votre bourreau mignon c'est à la limite du syndrome de heu Berlin? Nan crétin c'est Stockholm pur et dur. Oui il était mal barré le petit jaune au coeur battant. Battant? Ma foi oui comme une jeune fille à son premier rendez-vous. Quoique vu l'innocence du petit c'était pareil mais bon on ne lui dira pas sous peine de le peiner ou pire de l'intriguer. Parce que quand il est intrigué le jaune devient insupportable, pesant et chiant. Il fixa un instant son regard sur les traits d'Oliver, suivant des yeux le contour de la mâchoire, le cou et les épaules, cachées par cette veste, et zut alors( dépravé par jewel je précise je précise)

Jo se sentait toujours très jeune face à sa némésis, pourtant il n'avait que 16 ans, bientôt dix sept, mais semblait déjà plus âgé dans sa manière d'être et de réagir. Mais là en cet instant il ressemblait plus à un adolescent paumé qu'autre chose, un bel adolescent d'ailleurs. Jo se demanda un instant si, et si il osait, il voulait savoir,du bout d'un doigt il suivit la courbe du visage du serpentard, caressant le front, le nez droit et fin, les joues un peu râpeuse avant de finir dans son cou. Le rouge aux joues l'enfant n'avait pas osé effleuré les lèvres rosées du jeune homme, par peur? Non pas spécialement, plus gêné qu'autre chose de la réaction de l'adolescent belliqueux. Jo était curieux de Liam depuis leur première rencontre mais avait rarement le temps de l'observer, et pour une fois l'autre ne bougeait pas et ne frappait pas sans raison, il avait le loisir d'observer et même d'apprécier le profil altier de sa némésis.Il comprenait mieux maintenant toutes ces filles qui se pâmaient devant lui, lui le bourreau et le froid. Et si, et s'il y en avait une en particulier?Il avait toujours voulu que Liam se désintéresse de lui, mais le voulait-il vraiment? Qui le remarquerait parmi la foule si lui ne le faisait pas? Qui lui dirait qu'il n'était rien qu'à lui?Oui réellement Simmons était bizarre, étrange et masochiste apparemment, oh bien qu'innocent il avait bien vite compris qu'il s'était attaché plus que de raison au vert et argent mais de là à souhaiter qu'il reste, qu'il ne l'oublie pas, était-ce de l'attachement ou plus? Nan il ne pouvait et ne voulait se permettre plus c'était un complot, oui ça devait être ça, Oliver essayait de le berner pour mieux le piéger ensuite? Jo jeta une nouvelle fois un regard au visage du jeune homme.

"Comment pourrais-tu comprendre ma rancœur? Elle semble échouer à chaque fois qu'elle te touche.

Jo releva la tête, les joues rosées, qu'entendait-il par là? Etait-il l'auteur de toute cette rancœur? Lui en voulait-il à ce point d'exister?Le coeur de notre jonquille se serra, alors c'était donc comme ça, à quoi s'attendait -il crétin de jaune, il roh et puis zut et ...

Le vert et argent resserra son étreinte et lâcha une phrase qui intrigua notre jojo au plus haut point
"Personne ne s'est jamais demandé pourquoi je restais au château tout le long de l'année ou presque. La vérité, Simmons, je ne veux pas être chez moi. Il n'y a que la mort et la haine là-bas et ici, ce n'est pas moi qui en est la victime."

Bien sur que quelqu'un c'était demandé pourquoi il restait au château, pourquoi il ne recevait pas de colis, de lettre ou de cadeaux, un jaune curieux comme pas deux qui semblait parfois fasciné par un être totalement à part qui ne semblait le remarquer que lorsqu'un trop plein de fureur le prenait.Jo ne semblait être qu'un exutoire à toute la souffrance endurée par Liam hors de Poudlard, sans douceur, sans amour et juste de la solitude. C'était ce qu'il avait ressenti la première fois qu'il avait croisé les pupilles claires et angoissées du serpentard, qui s'étaient durcies à son approche.Jo comprenait un peu mieux,il ne pouvait pas dire qu'il pouvait l'aider loin de là et il n'était même pas sur que Liam le laisserait faire, il se prendrait une gifle bien sentie pour lui remettre les idées en place.Mais peut-être que s'il y arrivait, il serait le seul?

Je

Que pouvait-il bien dire à Liam, qu'il parle qu'il lui explique? C'était suicidaire, l'ado ne parlait que quand il en avait envie et le forcer ne ferait que le fermer d'avantage. Il se résolu donc à s'appuyer contre l'armoire et à observer l'autre les yeux à moitié fermé ne sachant trop que faire si ce n'est suivre les envies qui lui passaient par la tête, une illusion ou un liam serait, enfin ca vous n'avez pas à le savoir

Liam

L'autre ouvrit un instant les yeux , jo se perdit une nouvelle fois dans les orbes claires et calmes du serpentardet impulsivement posa ses lèvres sur les siennes en un baiser léger et bref il ouvrit les yeux effarés par ce qu'il venait de faire. merlin il n'avait pas osé quand même ? Avait-il encore confondu ces délires personnels et la réalité? A voir le rouge aux joues qu'il avait assurément oui.

Je...pardon

Jo baisa la tête gêné, il était un crétin, combien de fois Lucen son aîné lui avait-il recommandé de surveiller ces illusions qu'il créait sans cesse pour embellir sa réalité, qu'un jour cela lui jouerait des tours? Et bien voila c'était fait, le jour de sa mort était arrivé. Sur sa pierre serait gravé ci-git un poufsouffle ayant confondu reve et réalité-Mort dans d'atroces souffrances- Jo secoua la tête mais quel crétin fini c'était pas possible d'être aussi bête, faire un bisou à son pire ennemi

Liam prit une profonde inspiration et lâche le Poufsouffle après son "aveu" plus que suggéré. Le regard perdu dans le vague, il semblait fixer telle ou telle récompense qui s'étalait devant eux, sur les étagères.

"LIAM!! VIENS ICI TOUT DE SUITE!"
On a beau avoir quinze ans, se sentir jeune et invincible, il est des voix, il est des tons qui nous font aussitôt courber l'échine et rentrer notre tête dans nos épaules. L'injonction de l'adulte. La haine qu'il éprouve pour son géniteur n'a d'égale que sa crainte. L'adolescent sait que s'il attend encore ne serait-ce qu'une minute, le moment à venir n'en sera que plus douloureux.
Liam ne se pose même plus la question du "pourquoi". Enfermé et prisonnier d'une cruelle routine estivale, cette saison qui aurait pu être celle du soleil et de la détente n'était synonyme que de souffrance et de rage contenue. Aucune musique n'égayait la demeure des Oliver, le seul son qu'on pouvait y entendre était celui d'une voix humaine aux intonations presque bestiales et celui de la peau frappant la peau. Aucun regard 'amour n'était échangé. On ne lisait dans les prunelles de l'adulte et de l'adolescent que colère, rage, frustration et haine. Aucun dialogue entre eux, que des insultes crachées avec violence et un mépris murmuré au creux d'un oreiller. Les repas y sont sordides et l'unique elfe de maison a les plus grandes difficultés à supporter ces silences.

Joachim le tira de ses mornes pensées. Avec lenteur et presque mécaniquement, Liam tourna son visage dans la direction du Poufsouffle. Le Jaune amorça une phrase qu'il avorta rapidement. Les yeux brillants, Liam le remercia d'un bref signe de tête. Il ne chercherait pas à en savoir plus, ou à avoir des détails. Il est des choses qui doivent se passer naturellement. Il y a des choses qui seront avouées tôt ou tard. Un secret trouvera toujours un chemin pour sortir au grand jour.
Le Poufsouffle s'adossa de nouveau aux étagères. Il avait les yeux rivés sur Liam et à travers les paupières mi-closes, le Serpentard entraperçut les iris clairs. Finalement, il baissa pudiquement les yeux, incapable de supporter ces prunelles pleines d'innocence. Comment pouvait-on être aussi...lumineux? Comment en était-il arrivé à parler à demi-mots de la maltraitance dont il était l'objet?
Du bout des lèvres, Joachim l'appela doucement. Liam reporta son regard sur l'autre élève en se mordillant la lèvre inférieure. Tandis que Peeves caquetait au-dessus des rangées de sorciers qui s'engouffraient en un joyeux brouhaha dans les couloirs, tandis que les récompenses scintillaient dans la semie-obscurité de la salle des trophées, Joachim osa ce qu'il n'aurait jamais dû faire. Emporté par un singulier élan, il posa ses lèvres sur celles de Liam. Le Poufsouffle et le Serpentard, le coeur d'Or et le coeur de Glace. En quelques millièmes de secondes, des sensations nouvelles s'emparèrent du palais de neige qu'était l'âme d'Oliver. C'est si doux et si terrifiant. Son coeur s'emballa soudain alors que de singuliers papillons voletaient dans son ventre. Un frisson secoua ses épaules, le laissant le souffle court. Instant purement magique, bref et intense, mais qui provoqua un véritable éboulement.
Joachim recula bien vite, les joues en feu, l'air désolé, s'attendant à un coup. L'air interdit et le regard égaré, Liam le dévisagea. L'élève violent luttait contre l'enfant privé d'amour. Devait-il frapper le Poufsouffle pour son effronterie? Devait-il s'enfuir en espérant que ce dernier n'en dise rien? Le Jaune secoua lentement la tête, regrettant déjà ce qui risquait de se passer, son attitude renvoyant le Vert dans ces sombres souvenirs.

Une ombre immense dépasse Liam, celle de son père. Agenouillé au sol, les yeux rivés sur ses genoux, la lumière est un moment masquée par cettemain qui va s'abattre. Les doigts de l'adolescent se crispent sur son pantalon. Il secoue lentement la tête...résigné...

Retour à la réalité. Le Poufsouffle semble attendre son jugement. Liam ne changera jamais. Il est ce qu'il est...rapide et précis, il posa une main sur l'épaule de Joachim, l'autre le forçant à relever la tête. Il est difficile de lire sur son visage ce qu'il se passe dans sa tête. Pour dire vrai, il hésite encore. Sans laisser l'occasion au Poufsouffle de réagir ou de se protéger le visage, le Serpentard fond littéralement sur l'autre élève, plus frêle. Il le plaque durement contre les étagères, resserrant son étreinte, l'empêchant d'esquisser le moindre mouvement. Avec cette grâce féline qui en ont fait un excellent joueur de quidditch, il grimpe lestement sur les jambes de Joachim, s'asseyant à califourchon sur les genoux de ce dernier. Son pouce et son index s'enfoncent lentement dans les joues du Jaune. Il a envie de le mordre, de le frapper, de l'embrasser. Il a envie de le voir pleurer, rde le voir rire. Il veut éprouver de nouveau ce que ce petit diable de sorcier a éveillé en lui. Cette flamme bizarre et inconnue.
Relâchant son étreinte sur le visage de Joachim, il effleure doucement les joues veloutées, encore un peu rondes. La tête penchée sur le côté, le Serpentard dévisage le Poufsouffle, comme un reptile fasciné par les mouvements d'une flûte indienne. Il approche son visage de celui de son éternel souffre-douleur et pose rudement ses lèvres sur les siennes. Toute la douceur dont il peut faire preuve...c'est être moins "brute". Ses doigts se mêlent aux mèches blondes de Joachim avec un peu de "violence", la main qui était posée sur l'épaule de ce dernier glisse doucement le long du bras du Jaune. Ces jeux, Liam les connaît. Ca rendait les filles folles...
Les filles? Joachim n'est pas une fille. A regret, il met fin au baiser, appuyant son front sur celui du Poufsouffle, le bout de son nez effleurant celui de Joachim. Il lève une main et glisse un doigt en travers des lèvres de son camarade. Il ne veut plus entendre d'excuses ou d'expressions nées par la crainte.

"Ne dis rien, Simmons. S'il te plaît..."

Tête baissée il ne pouvait s'empêcher de se tourmenter. Il ne regrettait pas vraiment son geste, Jo regrettait rarement ses actes, il regrettait juste les conséquences qui en découleraient. Comme d'habitude il avait agit à l'instinct. Il avait observé le gardien des verts avec insistance détaillant chaque partie de son visage et c'était longtemps attardé sur les deux rosés qui l'avaient attiré et comme un crétin il n'avait pu résister à gouter, comme toujours et voila ou ça allait le mener, sa propre mort violente, agonisante et très très sale. Ah n'en plus doute le vert n'allait pas être tendre.Il avait vu le frisson de dégout parcourant le corps du vert, merlin qu'est ce qu'il allait prendre pour son audace folle.Une main, une poigne de fer se referma sur son épaule souvent meurtrie par cette même main. L'anxiété et la hantise des futurs sévices serrèrent les entrailles de notre pauvre jonquille trop innocente. Il ne tremblerait pas, pas cette fois non il n'avait rien fait de mal, mais il ne faisait jamais rien de mal d'ailleurs, il avait toujours été innocent avec Liam, peut-être trop qui sait. Le vert le repoussa sans ménagement contre les armoires. Jo ferma les yeux un instants, il savait que cela allait arriver et assis par terre il n'avait plus aucun moyen de s'en aller. Morgane pourquoi n'avait-il pas décampé tout à l'heure quand il en avait l'occasion, pourquoi avait-il fallu que son petit coeur doux et tendre s'attendrisse justement devant ce vert maléfique qui l'attirait comme un aimant?Oliver resserra son étreinte, pressant le jaune contre les étagères un peu plus, Jo ouvrit les yeux, étrangement il voulait toujours voir les prunelles quand il lui foutait un pain comme disait les moldus. Contrairement à toute attente aucun coup ne vint, et le vert bougea étrangement d'ailleurs Jo le regarda faire les yeux grands ouverts se demandant ce qu'il pouvait bien manigancer. Il observa Liam s'asseoir à grand renfort de mouvement sur ses jambes et s'installant comme un pacha. Mais on lui avait changer son liam? Non pas qu'il s'en plaigne quoique... le pouce et l'index s'enfonçant dans les chairs douces de sa joue ne faisaient pas doudouce hein mais il avait connu pire et ne dit rien, après tout tant qu'il ne frappait pas mieux valait le laisser dans son délire de pseudo gentillesse que de rentrer à quatre pattes au dortoir.Les doigts du serpentard cessèrent leur jeu pour venir caresser une joue encore ronde enfantine du jaune retenant son souffle de peur de commettre une autre erreur et d'attiser la haine de son de son quoi d'ailleurs,ami ennemi, connaissance bourreau, jo ne savais comment cataloguer Liam, peut-être tout simplement parce que comme lui il n'entrait pas dans les moules préformés des maisons. Rares à Poudlard étaient ceux qui sortaient du moule.Contre toute attente c'est un baiser que reçu le petit jaune, un baiser dur et sauvage sans aucune tendresse ni même retenue, un baiser pour faire mal, les mains s'enhardirent à glisser jusqu'aux mèches couleur de miel du jaune complètement paumé assis là,anesthésié par le baiser qu'il ne désirait pas mais qu'il ne repoussait pas. Il voulait plus de douceur,plus de calme, la violence il en avait assez eu déjà, sa main caressant le bras de Jo qui frissonna au contact un peu plus doux du serpentard. Que voulait-il à la fin, il ouvrait des yeux en baballes de golf quand il lui volait un baiser et remettait ça quelques instants après. Rahhh merlin explique moi dans quel pétrin je me suis fourré encore cette fois, je sens que ca va mal tourner pour le pauvre petit simmons que je suis.Liam rompit le baiser et posa son front sur le sien et posa un doigt sur ses lèvres, le faisant taire, que pourrait-il bien dire de toute façon? Et faire d'ailleurs il était complètement perdu.Une partie de son esprit et corps lui criait de foutre une beigne à Oliver et de partir en courant laissant l'autre sonné. Quant à l'autre elle lui criait tout simplement de faire oh non. Le jaune rougit encore plus.

Il leva une main, caressant les lèvres qui semblaient vouloir le meutrir plus qu'autre chose, fixant sa némésis dans les yeux, un peu de douceur ne fait pas de mal non? Il caressa doucement le visage sans défaut du vert et passa un bras autour de sa taille. Pourquoi le retenir? Allez savoir, mais Jo n'avait pas envie de le voir partir dans l'immédiat. Il revait peut-être, après tout c'était peu probable que Liam fasse un jour ses gestes envers le jaune... et en même temps cela semblait si réel, ca en était troublant.Il rapprocha le vert de lui et enfouit sa tête dans le cou de l'autre, un peu de calme, réfléchis Jo, Réfléchis jo, que faire? S'il le repoussait sa vie finirait très rapidement et il n'avait pas vraiment envie de le repousser.

Il poussa un soupir

Il avait toujours voulu voir son monde à l'envers, et maintenant qu'il y était il ne savait plus comment réagir. Le liam perdu et humain ne lui plaisait que trop et Jo sentait bien que la voie qu'il prenait devenait dangereuse.

Il avait envie de s'en aller en courant, de filer se cacher dans un couloir osbcur pour ruminer sombrement ce qui était en train de se passer. Paradoxalement, son coeur désirait rester. Les mains de Joachim l'effleurent alors que les siennes n'avaient fait que le frapper. Comment ce blondinet pouvait à la fois lui donner envie de lui arracher les yeux et de se laisser aller à cette douceur qui lui était si peu coutumière?
Les doigts du Poufsouffle frôlèrent ses lèvres avant de s'attarder sur son visage. Liam avait l'impression qu'un minuscule papillon battait des ailes contre a peau. Lentement, il baissa les paupières sur ses prunelles qui paraissaient alors tellement mélancoliques. Il n'était plus le croque mitaine. Frottant presque tendrement sa joue dans la paume de la main de Joachim. Détournant un peu le visage, il embrassa du bout des lèvres la base du pouce du Poufsouffle. Liam avait l'impression d'assister à cette drôle de scène, comme un simple spectateur. Sa belle et implaquable raison s'effaçait. La haine et la rage semblaient s'éloigner, comme si la lumière intérieure du Jaune repoussait les ténèbres qui peuplaient l'âme du Vert et Argent. Terrifié quelques instants par ce pouvoir étrange qu'exerçait sur lui Simmons, Oliver recula un peu, prêt à s'éloigner de cette emprise "contre-nature", mais Joachim avait enroulé un bras autour de sa taille, l'attirant contre lui. Le Poufsouffle contre sa poitrine, le Serpentard était horrifié à l'idée que l'autre entende les battements frénétiques de son coeur qui, à chaque instant menaçait de jaillir de sa poitrine.

Les bras ballants, Liam ne savait comment réagir. Que font les tortionnaires lorsqu'ils serrent leur victime dans leurs bras, et même pas pour les étrangler? En secret, il avait toujours voulu bénéficier des marques d'affection innocentes de Joachim. Maintenant qu'il se trouvait dans ses bras, il avait les plus grandes difficultés à prendre ne serait-ce qu'une décision bien arrêtée. Le Jaune enfouit alors sa tête dans son cou et il ne put réprimer un délicieux frisson. Il sentait la respiration de ce dernier contre sa peau nue, elle était aussi courte que lorsqu'il le coinçait dans un couloir. Mais ce ne devait pas être la peur qui emballait ainsi son coeur. Oliver posa la main sur la nuque de celui qui était, hier encore, sa victime préférée. Comment allaient-ils réagir la prochaine fois qu'ils se retrouveraient face à face? Fermant doucement les yeux, le Serpentard repoussa ces questions qui ne se posaient pas à l'heure actuelle. Sa main libre tâtonna pour trouver celle de Simmons, ses doigts se nouèrent aux siens. Le croquemitaine se sentait faible et pourtant infiniment bien. Baissant la tête, ses lèvres cherchèrent la peau du cou de Joachim et s'y posèrent délicatement. Il écarta doucement la tête du Poufsouffle, ses baisers remontant avec une intolérable lenteur vers la courbe de la mâchoire du Jaune, s'attardant juste à la naissance de son oreille où il lui murmura en un souffle.

"Donnes moi de ta douceur, Joachim. Avant que la haine et la violence ne me dévorent."

Il embrassa les cheveux dorés, le front lisse, serrant plus étroitement contre lui le Poufsouffle, comme si la chaleur de ce dernier pouvait rayonner dans le froid glacé qu'on prêtait à son coeur.

"Mens-moi. Agis comme si j'étais quelqu'un qui t'es proche, que tu...aimes. Juste une fois. Une simple...et unique...fois."

Que dire de notre petit Jo perdu au milieu de sensations inconnues et ma foi fort peu désagréable. L'enfant, oui c'était encore un enfant innocent, un adolescent pur qui pourtant en avait vu plus avec Oliver ces quatre dernières années et pourtant il ne pouvait lui en vouloir la maintenant. Il le sentait plus désemparé que jamais. Finalement le plus fort des deux n'était pas forcément celui qui paraissait inébranlable. Le frêle consolait le fort et le calmait, une main caressant le dos de son adversaire cherchant à calmer la peur qui l'animait. La peur oui, Jo avait beau ne pas être un pisy heu psychologue il n'en restait pas moins empathe. Il voyait bien que Liam n'était pas à l'aise dans l'étreinte qu'il s'était lui-même imposée à la base mais dont Jo avait rapidement pris le contrôle. Le jaune était un adepte des câlins et ce câlin là il ne voulait pas qu'il cesse, il se sentait bien dans les bras et il ne voulait pas en sortir.

Il avait bien vu le mouvement de recul du vert, mouvement qui les aurait éloigné si jo n'avait pas passé son bras en travers de sa taille quelques secondes plus tôt. Etait-il si laid et repoussant qu'une étreinte ne pouvait être conservée sans un rejet automatique?La tête enfouie dans le cou de son bourreau Jo avait une envie de pleurer des plus fortes. Il ne pouvait se détacher de son bourreau et pourtant il était mort de peur, peur de ne pas savoir comment se comporter la prochaine fois qu'il le verrait, comme réagir quand le vert le lâcherait. Des coups, une remarque acide? Le vert jouait avec le petit cœur de la jonquille et ce n'était pas une bonne chose pour le jaune émotif et rêveur. Il ne s'était jamais inquiété réellement des sensations le traversant lorsque lors du diner ou de réunion il croisait les yeux clairs du serpentard, mais il regrettait de ne pas avoir analysé cela plus tôt . Il se retrouvait maintenant coincé entre deux sentiments dominant, la peur de se faire rejeter et frapper et l'envie de rester là dans ses bras. Comment pouvait-il aimer l'étreinte d'un être dont le seul plaisir était de lui faire mal, Jo l'ignorait, était-il fou? Aimait-il réellement se faire frapper? Il secoua la tête,toujours enfuie sur l'épaule musclée du gardien de quidditch. Il devait le repousser maintenant et s'en aller c'était la meilleure chose à faire, mais les doigts d'oliver vinrent s'emmêler aux siens,son cœur manqua un battement, melant les idées dans sa tête. Que faisait-il de mal à apprécier une étreinte un calin? Etait-il vénal, mauvais, il ne savait plus, il se laissa aller, il verrait bien après il assumerait comme toujours les bêtises qu'il faisait quotidiennement il regretterait plus tard, il laissa faire le vert, comme il le laissa embrasser la peau frêle de son cou frissonnant sous le contact des lèvres chaudes, si chaudes alors qu'il paraissait toujours glacé sans vie il voulait plus sans l'avouer il ne voulait pas partir, il se laissa faire, sans bouger, un baiser sur sa mâchoire, un souffle près de son oreille

"Donnes moi de ta douceur, Joachim. Avant que la haine et la violence ne me dévorent." Un baiser déposé sur la crinière miel du jaune.

Je

Que répondre à cela hein, que répondre qui ne paraitra pas fade et mièvre, rien, rien du tout, il n'y avait rien à dire mais tout à faire,les mots ne seraient pas aussi parlant pour la coquille vide d'amour qui lui faisait face. Jo lacha la taille du serpentard un instant, ramenant sa main sur le torse du serpentard caressant du bout des doigts la chemise blanche qui composait leur uniforme, les doigts glissaient le long du cou, de la mâchoire.

"Mens-moi. Agis comme si j'étais quelqu'un qui t'es proche, que tu...aimes. Juste une fois. Une simple...et unique...fois."

Qui pouvait être plus proche que lui hein, celui avec qui il passait le plus de moment seul, même s'il ne s'agissait pas de bons moments il ne les avait jamais oublié. Il passa sa main dans la nuque du serpentard et approcha son visage du sien, posant son front contre le sien, glacé apparemment, pourtant il lui semblait...

Pourquoi mentir? J'aurais pu cent fois te faire expulser, te dénoncer et je ne l'ai jamais fait, tu ne t'es jamais posé une seule question hein Oliver?

Il frotta son front contre le sien, à quoi bon essayer d'expliquer à cette tête de mule ce que lui même avait du mal à comprendre.

Mais comme tu veux Oliver, je vais te mentir, comme tu l'as toujours fait avec moi. Ecoute bien, je ne le dirai qu'une fois. Je te déteste Oliver, je te trouve laid, inintéressant et j'aime seulement les filles belles et voluptueuses.

C'est ça que tu voulais Liam, me forcer à mentir moi qui ne dit jamais que la vérité m'attirant bien souvent les pires ennuis, réfléchis à ce mensonge et tu comprendras vite que tu n'as jamais été seul.

Il reposa sa tête dans le cou du serpentard, son serpentard, il en devenait possessif et jaloux, oui le sien, sa main caressant la nuque appétissante du jeune Oliver, il y planta ses dents,suçant la peau, laissant une jolie couleur rouge reconnaissable entre toute.

Rien qu'à moi...

Seulement à moi

Le bourreau s'éloignait de plus en plus pour ne laisser place qu'à un être qui n'était plus assoiffé de vengeance, de domination et de rage. Le contact des doigts de Joachim sur sa peau le laissait le souffle court. Il en voulait encore et encore, toujours plus et plus longtemps. La main du Poufsouffle se posa sur sa nuque et une fois de plus, il frissonna. Aucune des quelques jeunes filles qu'il avait connu n'était parvenue à emplir son âme de toutes ces sensations douces et pourtant intenses. Son coeur n'avait jamais autant battu pour l'une d'entre elles. Joachim approcha son visage du sien, et il sentit le souffle chaud du Jaune sur ses lèvres.

Qu'essayait-il de lui faire comprendre en lui avouant qu'il n'avait jamais cherché à le faire expulser? Liam pensait que c'était à cause de la peur qu'il lui inspirait, de la crainte d'éventuelles représailles qui auraient eu lieu à Pré au Lard ou ailleurs, à l'extérieur de l'école. C'était sans compter les quelques amis qu'il avait au sein de Poudlard. La relève était assurée, bien que Liam ai toujours exigé que Simmons ne soit qu'à lui. Aucun autre Serpentard ne devait lever la main sur la petite Jonquille. Elle était sa proie exclusive. Doucement, Joachim frotta son front contre celui d'Oliver, continuant de parler à voix basse. Les "mensonges" qu'il prononça firent apparaître un sourire sur le visage du Serpentard. Un sourire! franc, lumineux, sincère. Comme quoi ces traits semblant sculptés dans le marbre pouvaient exprimer autre chose que la haine et le mépris. Et foi de narratrice, lorsque Liam se mettait à sourire de la sorte il était difficile de ne pas fondre.
Oliver baissa les paupières...

"Et tu comprendras vite que tu n'as jamais été seul."

Passer son temps avec Joachim d'une autre façon que dans la violence aurait été préférable. C'est la rage qui les avait rapproché, l'innocence insupportable de ces iris bleus, la joie et le bonheur qui semblait entourer le Jaune et qui faisaient tellement défaut au Serpentard. C'est l'envie et la jalousie qui l'avaient désignées comme victime attitrée. Le besoin de se prouver que l'on ne peut éternellement rester une victime. Finalement, Liam avait été bien lâche, aussi lâche que son géniteur. Il ne s'était jamais réellement posé la question du chant du phénix au moment où sa baguette l'avait choisi.
Joachim l'attira de nouveau à lui et reposa la tête sur son épaule tandis que sa main s'attardait encore sur sa nuque. Lorsque les lèvres du Poufsouffle se posèrent sur sa peau et qu'il y planta ses dents, Liam ferma les yeux, renversant légèrement la tête en arrière, offrant sa gorge à sa "victime". En silence, le croquemitaine se soumettait, se laissait apprivoiser par son souffre-douleur. Prenant une grande inspiration, le Vert et argent poussa un soupir de contentement. Même les tigres savent ronronner.

Peu importait de quoi demain serait fait, il ne voulait que sombrer, se laisser envahir par cette chaleur inédite. Il jettait bien plus que son coeur, son âme, ou sa réputation aux pieds du Poufsouffle. Il lui révélait cette part d'humanité, discrète et depuis des années réduite au silence qui l'habitait. Glissant sa main dans la courte crinière blonde de Joachim, il guida ses baisers, ses morsures. Que les lèvres du Jaune prennent possession de chaque centimètre carré de sa peau. Il prétendait qu'il était sien? Soit. Qu'il le marque et tant pis si ce que Liam cachait depuis plus de cinq ans sous son uniforme apparaisse au grand jour, pourvu que son corps ne porte plus que les marques de la rage paternelle. Liam leva la main jusqu'au col de la chemise de Joachim, détachant chaque bouton fébrilement, en arrachant presque les derniers. Sa peau. Son odeur. Sa douceur. Sa chaleur. Ses doigts effleurèrent la chair mise à nu, courant sur le torse du Poufsouffle, s'attardant sur son ventre, arrêtant leur course dans son dos.
Dérobant son cou aux baisers de Joachim, il plongea son regard émeraude dans celui de saphir du Jaune. Il murmura tout bas, "Je te déteste aussi, Simmons." avant de reprendre possession des lèvres de l'autre étudiant.

( comment tu dévergondes ma jonquille O_O)

Qui aurait pu dire il y a une heure qu'on trouverait un Simmons et un Oliver enlacé complètement coupé de l'ambiance de Poudlard et du moindre bruit environnant hein? Personne on s'en doute, et on se doute également que le petit jaune vous aurait regardé avec soupçon se demandant si vous aviez été infecté par un quelconque alien prenant le contrôle de votre esprit.Pourtant il devait se rendre à l'évidence il était bien dans les bras de son bourreau et il aimait ça.

Etait-il finalement tombé dans le piège, attiré par son bourreau, un syndrome de Stockholm tout ce qu'il y a de plus concret, amoureux d'un serpentard? Allez savoir notre jonquille innocente n'avait jamais eu de crush pour personne excepté pour ces yeux bleus gris qu'il avait croisé un jour, il avait été tant surpris qu'il avait foncé dans son propriétaire au plus grand malheur du jaune par après. Et pourtant il était maintenant là, serré contre lui sans demander pourquoi ni comment, simplement serré contre un autre.

Un sourire, un vrai sourire, jo ouvrit les yeux en grand, quatre année qu'il le voyait presque tous les jours qu'il l'observait le fuyait et il n'avait jamais vu un de ces sourires, franc simple et irrésistible, le rouge monta aux joues du plus jeunes qui se rendit compte qu'il matait franchement un serpentard. Il l'avait d'ailleurs mordu sans aucune gêne et manifestement ça n'avait pas déplu à l'autre vu le soupir qu'il avait laissé échapper. Mais qu'était-il devenu? Lui le pauvre joachim innocent et tout en pudeur se retrouvait avec un garçon des plus attrayants sur ses genoux,jeune homme qui profitait de sa non réponse pour passer ses doigts dans les mèches blondes, poussant sur la tête de jo qui découvrait à sa plus grande honte qu'il aimait mordiller la peau blanche du gardien. Merlin que faisait-il?Perdu dans ses pensées il sentit les mains du vert et argent remonter vers son col et défaire les boutons de la chemise. Comment ca défaire les boutons de sa chemise? Jo ouvrit les yeux et regarda l'autre se débattre avec les boutons nacrés de sa chemise blanche qui finirent par céder devant son impuissance à les défaires simplement. Des mains chaudes vinrent caresser la peau caramel, les épaules, le torse et son ventre. Le blondinet rougit une fois de plus lorsque les mains vinrent se poser dans le bas de son dos. Que devait-il faire? Le repousser, il n'en avait pas envie, mais notre jonquille innocente ne savait pas comment réagir comment faire, il était innocent à bien des points de vue et notamment en ce qui concernait les relations amoureuse ou plus poussées qu'un simple câlin. Liam lui murmura un "Je te déteste aussi, Simmons." et l'embrassa. Notre poufsouffle ouvrit de nouveaux des yeux ronds comme des balles de golf et se laissa faire une nouvelle fois, il faut dire que le serpentard savait y faire pour mettre les sens de notre Jo en émoi et chambouler les hormones du pauvre petit blond.Il se laissa embrasser, défaisant les trois premiers boutons de la chemise blanche du vert, passant ses mains sur la peau blanche, nouant ses mains derrière la nuque du vert,l'attirant un peu plus à lui. Le coeur battant à tout rompre il appréciait un baiser qu'il n'aurait surement plus jamais l'occasion de gouter, autant en profiter.Pourtant le souffle lui manqua, il mit fin au baiser le rouge aux joues, embarrassé par ce qu'il faisait. Il repoussa un peu la chemise blanche et posa sa tête sur l'épaule du vert caressant la peau découverte du bout des doigts, il n'osait pas regarder son vis-à-vis peur d'y découvrir quelque chose qu'il ne voulait voir que demain, sa main descendit lentement, défaisant au passage la chemise blanche, caressant la peau qu'il découvrait petit à petit. Il ne savait pas où cela le mènerait, mais il n'en avait cure, pour une fois il n'intellectualiserait pas il se laisserait aller. Bien que Liam soit musclé il n'en était pas moins lourd pour notre jonquille bien frêle qui décida de renverser la situation et d'être bien à son aise. Il poussa Liam vers l'arrière et s'installa sur le vert bien confortable, jouant avec les mèches brunes de son vis-à-vis un sourire timide aux lèvres

Alors comme ca tu me détestes Oliver hein? J'aimerai bien voir ça

Joachim le mettait à la torture chaque fois que ses mains effleuraient sa peau. Un tourbillon de sensations emportaient Liam de plus en plus loin. Lui, qui voulait toujours tout contrôler, se laisser aller sous les caresses douces de celui à qui il avait toujours imposé sa volonté. Tandis que leurs uniformes respectifs tombaient, les deux animaux symbolisant leur maison chiffonnés de la même façon sur le sol de pierre, Liam voyait pour la première fois Simmons non plus en tant que "stupide Poufsouffle" mais en tant que personne de qui il tombait amoureux. Amoureux? Non. Impossible. Liam Oliver ne voulait pas tomber amoureux, créer un lien de dépendance. Etre attaché à une autre personne, ligoté, saucissonné. Il en était absolument hors de question. Joachim posa sa tête contre sa poitrine, laissait courir ses doigts sur la peau qu'il révélait au fur et à mesure que sa chemise s'ouvrait. L'index du Jaune frôlait les fines zébrures qui apparaissaient par endroit. Amoureux...Liam ferma les yeux, déposant un baiser sur les cheveux de miel de Simmons. Jusqu'où iraient-ils? Fatalement, un jour ou un autre, Liam lui piétinera le coeur, il le blessera aussi sûrement qu'il se sentait infiniment bien, en cet instant. Il foulerait aux pieds ce si beau sentiment qui ne pouvait malheureusement pas déployer ses ailes. Qui ne le ferait jamais. Si Oliver aait eu une once de courage, il aurait peut-être été au-delà des apparences. Mais il n'avait pas le coeur de lion qui faisaient les Gryffondors. Il n'était qu'un sournois serpent.

Joachim le poussa doucement en arrière avant de s'asseoir à califourchon sur lui. Liam leva les yeux sur le visage si innocent du Poufsouffle. Tôt ou tard, il le blessera. Et cette blessure serait certainement la plus douloureuse que Joachim n'ai jamais eu. Une mèche brune s'entortillait autour de l'index du Jaune, un sourire timide flotta sur ses lèvres. Ainsi donc il aimerait voir à quel point il le détestait. Liam écarta la main de Simmons qui jouait aec ses cheveux, la prenant dans la sienne, il la porta lentement à ses lèvres sans quitter du regard les iris clairs de ce dernier. Il déposa un baiser sur chacun des doigts avant d'attirer brusquement le Poufsouffle à lui. Joachim se retrouva à plat ventre sur lui. Glissant sa main sous la chemise du Jaune, il effleura du bout des ongles le dos de ce dernier. Le visage niché dans son cou, il embrassa la peau fine qui sentait le savon, un parfum si simple qui devenait alors si enivrant, resserrant son étreinte sur la main de sa victime qu'il n'avait toujours pas lâchée.

"Joachim..." Ses lèvres effleurèrent l'oreille du Poufsouffle tandis que son souffle le chatouillait. Sa voix devint murmure. "Je..." Il devait le lui dire. Liam ferma les yeux, frottant avec une insoupçonnée tendresse sa joue contre celle de Joachim. "Je..." Tournant la tête, il chercha les lèvres du Poufsouffle, tandis que ses doigts se dénouaient de ceux du Jaune. Oliver plongea la main dans sa poche et sortit sans à coup sa baguette dont il dirigea la pointe sur le dos de celui qu'il n'avait pas la force d'aimer. Il mit fin au baiser, tenant toujours serré contre lui Joachim. "Je suis désolé...pétrificus totalus." Un éclair blanc illumina crûement la salle des trophées, aveuglant momentanément Liam.

HRP : Tu te le prends ou pas? ^^

Pauvre petite jonquille hein? Il avait pensé pendant une dizaine de minutes que le bourreau que l'être qui lui plaisait plus que de raison avait un tant soit peu partagé ses sentiments, qu'il avait de l'importance pour lui, mais quel idiot! L'autre s'était simplement joué de lui, entamant une danse sensuelle pour mieux le blesser après. Un baiser tendre, une caresse et un pétrificus totalus inattendu. Jo ne l'avait pas pris de plein fouet, ses mouvements étaient difficiles, ralentis presque impossible, mais la parole et l'esprit lui restaient. Comment avait-il pu être si aveugle, se laisser prendre par le plus vieux piège au monde? Lui qui cherchait sans cesse les conspirations n'avait pas vu celle dans laquelle il jouait le rôle principal. Amoureux d'un être insensible? Amoureux, non plutôt mourir que d'aimer ce crétin, cet idiot cet affreux serpentard, Jo ne l'avouerait pas, jamais qu'il crève ce vert.Il ne lui suffisait plus de lui faire mal physiquement, de le diminuer à chaque fois un peu plus, mettant sa fierté à rude épreuve tant et soit peu qu'il en ait. Le jeune poufsouffle était toujours penché sur lui, incapable de bouger le bas du corps et son dos, seule sa tête bougeait encore, ses mains également. Il regarda le vert dans les yeux, toute sa colère et rancune contenue dans un seul regard qu'il voulait assassin et méchant, la méchanceté n'allant pourtant pas avec son habituel moue enfantine. Que devait-il faire? Le blesser autant qu'il l'avait blessé? Mais comment blesser un être dépourvu de coeur et de sentiment qui se joue si bien de la sentimentalité d'un gamin, lui qui approche de l'âge adulte hein? Il le fixa une nouvelle fois.

Bravo Oliver, ce soir tu pourras te vanter, tu as réussi ton coup, tu m'as finalement brisé comme tu le voulais depuis quatre ans.

Il ramena sa main péniblement sur la joue blanche du serpentard qu'il caressa un peu avant d'enfoncer l'index et le pouce dans la peau tendre, geste qu'il avait lui-même subi quelques minutes plus tôt.

Comment peut-on être si cruel? Tu parlais d'être seul et maltraité, mais tu es devenu pire que ton bourreau, monstre sans coeur.

La jonquille détourna la tête et se tortilla tant bien que mal pour finir par rouler un peu plus loin, loin de cette vipère vicieuse et pernicieuse.Il rampa fébrilement et difficilement un peu plus loin.Le coeur serré et les entrailles en feu. Qu'est ce qui lui avait pris d'embrasser cette saleté de mec hein? Pourquoi fallait-il toujours qu'il cherche les causes perdues d'avance? Ashley lui avait bien dit qu'un premier amour fait souvent mal, mais elle lui avait caché l'étendue de cette douleur. Merlin quel crétin il faisait. Il secoua la tête, il n'avait qu'une envie, retourner au dortoir se cacher dans les draps et pleurer tout son soul ou mieux mettre une bonne droite à Oliver et lui sortir tout ce qu'il avait sur le cœur en cet instant même. Paumé pour paumé, perdu pour perdu, amoureux pour déçu il ne perdrait rien de plus.

J'ai toujours cru que je pourrais découvrir quelque chose de bien en toi, une étincelle de bonté, une âme bonne qui se cachait un peu de douceur... J'ai fait beaucoup d'erreur sur mes quinze ans d'existence mais t'avoir pris pour quelqu'un de spécial pendant quatre ans est la plus grosse erreur que j'ai faite et que je ferai sans doute dans ma vie. Tu n'es pas spécial tu n'es qu'ordinaire un sorcier sans envergure qui finira surement marié à une sorcière dépressive , alcoolique et battant les rejetons que tu lui feras.Ce sont les dernières paroles que tu auras de moi.

Pauvre mec

Jo rampa un peu plus loin attrapant une veste qu'il ne pourrait de toute façon pas remettre avant un long moment, il se contenait difficilement, la respiration hachée et entrecoupée de sanglots silencieux. Merlin si quelqu'un pouvait passer à cet instant, Arisa ou Ashe de préférence qui le ramènerait au dortoir, il voulait seulement dormir

Oui dormir et ne plus réfléchir

Si Joachim avait voulu blesser profondément le Serpentard, il aurait eu beau s'escrimer dessus, l'insulter voire le frapper ne ne l'aurait autant touché que ce regard. La gentillesse du poufsouffle venait de voler en éclat. Et la déception, la colère, l'impression d'avoir été honteusement abusé se lisaient dans ses prunelles d'ordinaire si pures et innocentes. Lui qui avait voulu se ménager une porte de sortie pour fuir cet élève qui parvenait à mettre son âme meurtri à nu n'avait récolté que la rage qui l'habitait sempiternellement. Liam ne put esquisser aucun geste devant la froideur de l'expression de Joachim. Le Poufsouffle arborant l'espace d'un battement de cils le masque de marbre qu'affichait le Serpentard. Au prix d'un effort conséquent, Simmons leva la main et l'approche de celui de Liam. L'heure n'était plus à la tendresse et à la douce euphorie de l'enivrement des sens. La dure réalité reprenait ses droits. Mais pourquoi avait-il fallu qu'il tente de le pétrifier? Pourquoi ne s'était-il pas contenté de le repousser, de s'excuser et de partir. Il était vraiment le dernier des crétins. Tandis que les doigts de Joachim s'enfonçaient lentement mais sûrement dans la chair de ses joues, le visage de Liam semblait devenir de plus en plus pâle, d'une étrange couleur crayeuse comme si son sang se vidait.

Et les mots, durs et sans appel, de Joachim qui lui tombaient dessus. Il cligna bêtement des paupières, serrant en silence les lèvres, laissant le Poufsouffle lui dire ce qu'il avait depuis tant de temps sur le coeur. Pire que son bourreau? Sans aucun doute, il l'était. Ainsi donc, il était vraiment devenu ce monstre forgé par ce père qui n'en était plus un depuis longtemps. Il s'était laissé façonné par ces mains pleines de haine, se construisant non pas un mental de vengeur mais une psyché de revanchard. Il s'était laissé prendre dans cette spirale infernale de la violence. Plutôt que de se nourrir d'espoir, il s'était abreuvé de rage.
Liam aurait préféré avoir ce funeste déclic un autre jour, dans d'autres circonstances.
Joachim s'éloigna difficilement de lui, rampant au sol. Les sourcils froncés, Liam le regarda s'éloigner, restant lui aussi au sol. Il ferma les yeux et déglutit péniblement avant d'arrondir les lèvres et de s'apprêter à prendre la parole, se justifier, s'excuser. Mais Simmons n'en avait pas fini. Et il poursuivit, poursuivit. Sous les paupières closes d'amères larmes trouvèrent leur chemin. (rattrappe le, bon sang!) Plus mort que vif, il resta étendu là, le souffle court, le coeur à l'agonie. (réagis, expliques lui, excuses toi au moins) Et la conclusion fut émise par une voix d'ordinaire si pleine de vie. Pauvre mec. (ta rédemption s'en va Oliver!) Etait-il vraiment un pauvre mec? Liam avait l'impression de chuter, une chute lente et interminable où les ténèbres devenaient de plus en plus opaques, où la lumière mourrait jusqu'à sa prochaine extinction.
Cela ne s'était produit qu'une seule fois depuis qu'il l'avait acquise. Le jour même de son achat. Lorsqu'il avait touché sa baguette pour la première fois, une singulier son en était sorti, dire comme "par magie" serait plutôt étrange mais ni Olivander ni son fils n'avait pu lui donner d'explication. Le chant du Phénix redonne courage à ceux qui ont le coeur pur et inspire la terreur aux coeurs mauvais. Liam n'éprouva que de la surprise. Nulle crainte. Baissant les yeux sur le bout de bois poli qui n'avait pas quitté sa main, il se mordit la lèvre inférieure tout en se redressant.

"Tu as raison, Joachim. Sur tous les plans." Du revers de la main, il sécha les larmes qui avaient roulées. Plongeant son regard dans celui du Poufsouffle, il affichait alors une expression qui était familière à Simmons, celle qu'il avait il y a encore quelques minutes. "Même si elles sont peu de choses comparées à ces cinq années, je te présente toutes mes excuses. Si les rôles avaient été inversé, je ne me serais pas pardonné, j'accepterais avec humilité ta décision. Puisque c'est ce que tu souhaites, je ne t'importunerais plus." Il esquissa un triste sourire tranchant avec son regard brillant avant de hausser les épaules. "Je ne suis qu'un sorcier banal après tout." D'un petit geste souple de poignet, il rendit toute sa mobilité au Poufsouffle, le regardant une dernière fois avant de tourner les talons.

La déception et la peine envahissait notre poufsouffle qui ne pouvait réellement contenir les sanglots silencieux qui le secouaient. Comment pouvait-on lui donner autant d'espoir et de tendresse pour l'abattre quelques minutes plus tard. Il ne comprenait pas lui disait toujours ce qu'il avait sur le coeur et exprimait ses sentiments au grand jour il l'avait toujours fait, il ne comprenait pas comment on pouvait faire un calin voire plus sans réellement aimer l'autre. La jonquille est innocente et naïve oui mais si mignonne dans sa naïveté.

"Tu as raison, Joachim. Sur tous les plans." Le jaune tourna la tête vers son bourreau, celui qui en quatre seconde lui avait brisé le coeur achevant son sapage de moral de quatre années. Il n'avait qu'une envie partir loin et vite il ne voulait rien entendre de plus.

"Même si elles sont peu de choses comparées à ces cinq années, je te présente toutes mes excuses. Si les rôles avaient été inversé, je ne me serais pas pardonné, j'accepterais avec humilité ta décision. Puisque c'est ce que tu souhaites, je ne t'importunerais plus. Jo ouvrit de grands yeux avait-il mal entendu, avait-il halluciné ou, des excuses non impossible ce n'était pas le genre de Liam, pas du tout, il ne pouvait pas lui en faire et il ne voulait pas en faire. Jo tournicotait cette phrase dans sa tête lorsque le serpentard le libéra du sortilège et tourna les talons. UNe phrase lui revenait sans cesse " je ne t'importunerais plus", était-ce vraiment ce qu'il voulait? Il avait toujours voulu qu'il cesse de frapper mais il ne voulait pas qu'il se désintéresse de lui, non il ne voulait pas qu'il ne le regarde plus qu'il l'ignore et qu'il aille voir ailleurs non ca c'était hors de question c"était son serpentard. Mais s'il ne frappait plus et se désintéressait, les autres verts aussi non?Il devrait peut-être? Non ne pas voir les yeux verts une nouvelle fois , non . Le jaune pris sa décision tant pis si l'avenir reprenait le cours du passé et si les coups pleuvaient il ne regretterait rien. Il se releva et trottina rapidement en direction du vert qui s'éloignait dans le couloir avant d'accélérer un peu et de sauter sur le dos du vert l'entrainant un peu vers l'avant. Ah non pas permis de s'en aller, c'est mon vert à moi mon prince à sauver du vilain non non non il ne le laisserait pas à personne.

j'ai dit que je ne voulais plus te parler, pas que je ne voulais plus te voir

Il resserra ses jambes autour de la taille du vert et se serra contre le dos musclé du gardien, hors de question qu'il le laisse partir sans une explication qui désembrouillerait son cerveau tout perturbé par cette soirée.

Et puis j'ai pas eu mon calin avant de dormir

Piètre excuse pour retenir un être tel qu'Oliver qui n'en avait strictement rien à battre de ces démonstrations d'affections de ces effusions au grand jour, non réellement ce n'est pas cela qui retiendrait le gardien.

Pardon,

Il le pensait au moment de ce sortilège croyant être un tant soit peu abandonné et meurtri, finalement il ne savait plus bien ou il en était, ce Liam chamboulait tout dans sa tête. Une partie de lui le détestait, une autre en était raide dingue, une autre encore craignait ses coups alors qu'une dernière attendait ses caresses. Ah c'est compliqué la vie d'un ado quand on est complètement accro a un crétin de première qui aime vous frapper et vous tournebouler dans les escaliers ou encore vous enfermer dans une armoire ou une armure.

Raaah je comprend plus rien explique moi

Des excuses...il venait de présenter des excuses. Et à qui? On vous le donne en mille, à Joachim Simmons, sa petite victime préférée. Où et quand s'était-il acheté une conscience? Etait-ce vraiment son coeur qui venait de parler ou bien était-ce par pur désir d'être différent de son père? Liam aurait été bien incapable de fournir une réponse compréhensible et cohérente, il se sentait infiniment triste et...soulagé? Des comptes pouvaient se régler de diverses façons, était-ce celle-ci la plus "agréable"?
Marchant lentement vers la porte de la salle des Trophées, seul le bruit de ses pas perçait le silence. Du bout des doigts, il effleura les étagères qu'il venait de briquer. Peste et coryza! il n'avait fait que la moitié du travail exigé par sa retenue. Il était bon pour revenir ici demain après-midi. Et il veillerait à bien verrouiller la porte. Peeves ne tenterait pas de sitôt de le cogner de nouveau à la tête. Posant la main sur la poignée de la porte, il la tourna doucement avant de la tirer à lui. Le léger grincement des gonds masqua le léger bruit de cavalcade qui avait lieu derrière lui. Faisant un pas dans la lumière douce des flambeaux du couloir désert, il manqua de peu de tomber en avant, un poids s'abattant brutalement sur son dos. Titubant quelque peu, il rétablit bien vite son équilibre tandis que Joachim, posté sur son dos, resserrait son étreinte.
"j'ai dit que je ne voulais plus te parler, pas que je ne voulais plus te voir!", un sourire éclaira me visage de Liam lorsque ce dernier entendit ces paroles. Il tourna légèrement la tête cherchant du regard Joachim. Lentement, il dénoua les jambes du Poufsouffle autour de sa taille et le déposa au sol avant de se tourner vers lui. "Et puis j'ai pas eu mon calin avant de dormir". Que le Jaune ne se méprenne pas, ce n'était pas dans les habitudes de Liam ce genre de choses.
Joachim ne savait plus à quoi s'en tenir avec Oliver. Avec une moue dubitative, il lui demanda de s'expliquer. Que pouvait-il bien lui raconter? Ou plutôt, que pouvait-il se permettre d'avouer? Il glissa ses doigts dans les cheveux d'or du jaune avant de le pousser de nouveau dans la salle des Trophées et de refermer derrière eux. Liam s'adossa à la porte en se passant nerveusement la main dans les cheveux.

"J'ai tout le temps peur, Joachim. Voilà la vérité." Il haussa les épaules. "J'ai été élevé par un monstre et je ne sais même pas si je m'en sortirais. Il suffit de regarder quel genre d'élève je suis. Je ne sais m'exprimer qu'à travers la haine et la colère. Mes meilleures amies se nomment rage et violence." Il releva la tête plongeant son regard dans celui du Poufsouffle. "Fatalement, un jour ou l'autre, je serais amené à te briser Joachim. Pas parce que je déteste, mais parce que tu es si...différent de moi. Ici, ce n'est pas moi la victime." Continuant de parler, il fit un pas en avant, prenant la main de Joachim dans la sienne. "Je pourrais te promettre milles choses, mais être incapable de tenir une seule de ces promesses. Dans la pénombre, je pourrais être douceur, mais à la lumière du jour, je redeviendrais ce que j'ai toujours été. Le Serpentard a éviter."

Un sourire et il se retrouva rapidement à terre, avait-il fait le mauvais choix et est ce qu'il avait réagi trop tard?Oliver l'avait déposé a terre sans frapper, cela signifierait-il qu'il s'en tiendrait à ce qu'il venait d'annoncer à savoir de ne plus l'approcher et ne plus l'importuner? Le poufsouffle pencha la tête cherchant une réponse dans l'expression fermée du serpentard, Serpentard qui passa ses doigts dans les mèches couleur blé d'or du poufsouffle avant de le pousser dans la salle des trophées. L'adrénaline monta en flèche dans le corps du petit jaune qui revécut quelques instants une des nombreuses scènes subies précédemment et quelques partie de chasse au simmons particulièrement marquante.

"J'ai tout le temps peur, Joachim. Voilà la vérité."Jo leva la tête observant son vis-à-vis à travers les longs cils blonds dont l'avait doté sa mère a l'en croire et écouta sans rien dire, que pouvait-il bien dire après tout il ne connaissait pas Olivier si ce n'était son besoin croissant de violence et de cruauté dont il faisait les frais et ce soir d'un peu de tendresse inhabituelle.

Il suffit de regarder quel genre d'élève je suis. Je ne sais m'exprimer qu'à travers la haine et la colère. Mes meilleures amies se nomment rage et violence." Possible, il était vrai qu'Oliver semblait forgé dans la violence, incapable de la moindre parcelle de douceur, douceur qu'il n'avait apparemment jamais éprouvée et connue. Ce qui expliquait beaucoup de choses, qui ne connait que la violence peut-il vraiment un jour éprouver de la compassion et un peu d'amour? Il en doutait,Fatalement, un jour ou l'autre, je serais amené à te briser Joachim. Pas parce que je déteste, mais parce que tu es si...différent de moi. Ici, ce n'est pas moi la victime.Oui effectivement la victime avait toujours été Jo, même s'il ne s'avouait jamais vaincu cherchant toujours un moyen de devenir autre chose qu'une victime innocente et il l'avait trouvé il avait percé à jour le serpentard plus loin que quiconque dans cette école il en était presque sur et un peu fier, il voulait toujours être le seul et ne laisserait certes pas prendre la place qu'il venait d'ouvrir à n'importe quelle crétine il avait suffisamment supporté que pour profiter d'un peu de ce nouveau Liam avant qu'il ne redevienne son bourreau.

Je pourrais te promettre milles choses, mais être incapable de tenir une seule de ces promesses. Dans la pénombre, je pourrais être douceur, mais à la lumière du jour, je redeviendrais ce que j'ai toujours été. Le Serpentard a éviter." Il n'avait jamais imaginé que LIam serait différent à la vue de tous, il faudrait réellement être un stupide rouge pour penser ainsi. Pourquoi d'ailleurs les auraient-ils caché dans cette salle hein? Jo était un allumé et un original mais sa perspicacité ne le trompait jamais. Oliver voulait bien être moins dur entouré de mur et abrité des regards, mais il resterait à la vue de tous le bourreau de jaune. Il changeait mais pas suffisamment que pour affronter le regard des autres comme lui-même le faisait tous les jours.Il ne s'était pas émancipé de ses propres peurs pour supporter les ragots et les regards méprisants de son groupe. Et ça jo l'avait bien compris. Il haussa les épaules.

Comme si ca changeait quelque chose pour moi. tu crois que parceque tu te montres gentil en public avec moi les autres serpentard cesseront la chasse au jaune? Non ils aiment être cruels, que tu sois là ou pas tu n'es nullement le responsable de cette cruauté ils ont ca dans le sang mais contrairement à toi, leur enfance n'a pas été chaotique.Il suffit de courir vite et d'être plus malin qu'eux et je peux t'assurer que ces faces porcines sont bien loin de m'égaler il n'y a que toi pour me rattraper, je tacherai de jour de courir plus vite que toi.

A toi de voir si le jour éteint tu pourras refouler ta rancune Oliver.

Il garda la main du serpentard dans la sienne et tira sur la cravate de l'autre.

Alors satisfait?

Obtenir des aveux ou même des confidences de Liam était une chose difficile. Les personnes qui étaient le plus proche de lui ignoraient pas mal de choses à son propos. Toujours drapé dans un silence altier, le Serpent de glace ne s'épanchait jamais. Au fil des années, beaucoup avaient renoncé à découvrir quoique ce soit de "sentimental" chez lui. Affichant un éternel masque de marbre vide de toute expression, les plus jeunes élèves (surtout les Poufsouffles) redoutaient son regard polaire et évitaient soigneusement de se faire remarquer. La chasse au Jaune avait été élevée au rang d'art et ce qui n'était à la base qu'un simple défouloir était devenu presque un sport national avec ses règles, ses lois. Le gamin délaissé, méprisé avait trouvé là un moyen d'exister, d'être reconnu et apprécié. La spirale de la violence lui avait au moins apporté cela. Une forme perverse de reconnaissance des siens.
Liam n'était pas prêt à abandonner ses "amis", son "public", même pour Joachim. S'il se retrouvait seul de nouveau, délaissé, dénigré, méprisé, le Vert et Argent n'était pas sûr de retrouver la force de tout dépasser. Il était soulagé de voir que Joachim comprenait cette faiblesse, ce manque flagrant de courage. Quelle ironie que ce soit justement ce dernier qui en fasse preuve, lui qui avait toujours subi les foudres imméritées du Serpentard. Les paroles qu'il venait de prononcer lui avaient écorché les lèvres. Inconsciemment, il venait de donner au Jaune toutes les armes pour le blesser. Liam ne s'ouvrait jamais de la sorte car il était fondamentalement convaincu que chaque confidence s'étalerait fatalement sur un torchon quelconque ou un bout de parchemin égaré, que ses secrets seraient évoqués du bout des lèvres à une oreille indiscrète. La suite, la rumeur et les langues faisaient le reste. Il espéra que Joachim n'en dirait rien.

"Et si tu ne cours pas plus vite qu'eux? Et si ma bande et moi te tombions dessus par un fâcheux hasard au détour d'un couloir?" Il pencha légèrement la tête sur le côté en fronçant les sourcils. "Je ne pourrais rien faire. Absolument rien. Je pourrais pas les empêcher. Est-ce vraiment le genre de relation que tu souhaites?" Il détacha les doigts du Jaune de sa cravate, plongeant son regard émeraude dans celui du Poufsouffle, comme s'il sondait son âme. "Les rôles ne changeront pas. Du moins, tant que nous serons ici. Ne mérites-tu pas mieux? Du genre, le gentil garçon qui sait ce que tendresse veut dire, qui ne te fera jamais de mal, ne lèvera jamais la main sur toi, ne s'énervera jamais. Un brave jeune homme qui ne cacherait pas de ténèbres au fond de son coeur, quelqu'un de bon que la méchanceté, l'envie et la rage n'habitent pas."

Joachim n'avait pas lâché sa main. Un contact ténu qui lui rappelait qu'il pouvait être humain. Mais avait-il le courage de l'assumer? Assurément non.

Si jo avait cru que Liam allait déposer les armes sur ses mots il aurait été naïf. Pourtant, une toute petite partie de lui avait espéré quelques secondes mais une toute petite partie. Au fond il était clair que la situation posait problème. Une relation suivie entre une jonquille naïve ,douce et complètement à l'ouest et un bourreau au coeur de glace et aux griffes acérées était des plus étranges voire impossible. Jo aimait les situations impossibles les défis les histoires compliquées c'était son dada bien que pour une fois il n'ait pas d'idée de comment finirait celle-ci.

-Liam;"Et si tu ne cours pas plus vite qu'eux? Et si ma bande et moi te tombions dessus par un fâcheux hasard au détour d'un couloir?"Ah oui c'était possible mais après tout ca se passait comme ça depuis quatre ans, une fois de plus ou de moins qu'est ce que cela changerait pour la petite victime rebelle qu'il était hein? Il avait toujours couru, avait souvent perdu mais il était toujours là son mental était suffisamment fort et détaché pour supporter ces faces porcines encore une fois de plus.

-Liam:e ne pourrais rien faire. Absolument rien. Je pourrais pas les empêcher. Est-ce vraiment le genre de relation que tu souhaites? Etait-ce vraiment ce genre de relation qu'il désirait? Il ne le savait pas lui-même comment pouvait-il expliquer à un insensible ce que lui-même ignorait. Liam détacha les doigts du petit jaune de sa cravate.Que pouvait-il bien lui répondre hein?Qu'il le voulait, qu'il s'en fichait non ce serait un mensonge il ne voulait pas s'en prendre plein le nez pour pas un rouble et surtout pas par Oliver s'ils commençaient quelque chose. Comment pardonner la nuit les coups qu'on avait porté le jour hein? Mais la était le dilemne, pardonner ou s'en aller et notre jaune n'avait envie ni de l'un ni de l'autre. Coincé dans les méandres de ses pensées il entendit la dernière phrase de liam un peu de loin

-Liam:Les rôles ne changeront pas. Du moins, tant que nous serons ici. Ne mérites-tu pas mieux? Du genre, le gentil garçon qui sait ce que tendresse veut dire, qui ne te fera jamais de mal, ne lèvera jamais la main sur toi, ne s'énervera jamais. Un brave jeune homme qui ne cacherait pas de ténèbres au fond de son coeur, quelqu'un de bon que la méchanceté, l'envie et la rage n'habitent pas."Mériter mieux? On ne choisit pas on prend la personne qui nous semble destinée un point c'est tout non? Un gentil garçon, il en connaissait quelques uns et quelques propositions avaient déjà été tentées mais sans succès la jonquille restait bien tranquille dans sa tour attendant le vaillant dragon, bah vui vous voyiez réellement Liam Oliver en preux chevalier sur son destrier blanc vous? Nan le rôle du dragon c'est mieux pour lui crachant des flammes et tout et tout. Heu oui ou en étions nous? rahh j'ai encore oublié, ah oui voila... Jo pencha un peu la tête était-il entrain de se faire lamentablement jeter?Il plissa les yeux de mécontentement, il n'aimait pas qu'on se moque de ses sentiments, c'était une des rares choses qui pouvait mettre Simmons en colère.

- Joachim: Serais-tu en train de me dire que je serais mieux avec quelqu'un sans caractère qui dirait amen à toutes mes paroles sans même les écouter avec qui je n'aurai aucune discussion sinon de décider si oui ou non je finis dans son lit?

Jo plissa encore plus les yeux

- Joachim: Oliver aies au moins le courage et le cran de me dire que je ne t'intéresse pas au lieu d'essayer de m'éjecter avec des entourloupes dignes d'un rouge. Je ne suis ni un crétin ni un débile de vert.

Jo retira ses doigts entrelacés à ceux de Liam

- Joachim: ou peut-être que le grand Oliver au caractère bien trempé n'est en fait qu'une lavette, un pleutre qui a peur de se faire découvrir avec un garçon hein Liam, que deviendrait ton image de marque si on apprenait que tu es bi ou que tu aimes les mecs. Et c'est moi le jaune pathétique. Alors Oliver sois franc au moins une fois et dis moi ce que tu veux. Que je reste là et que tu décides d'assumer tes choix ou de me caser avec un mec qui viendra te casser la g... lorsque tu m'auras fait la chasse avec tes copains hein?

Liam était surtout en train de lui dire qu'il n'aurait jamais le courage de vivre une quelconque idylle avec lui au grand jour. Il essayait de lui faire comprendre qu'il avait été forgé par la haine et que, même s'il n'en avait nullement envie, il blesserait le Poufsouffle un jour ou l'autre. Liam ne connaissait pas la compassion, il ne savait pas aimer. Il avait enserré son coeur dans une gangue de glace depuis tellement d'années, qu'il se demandait si cet âge glaciaire émotionnel trouverait une fin un jour ou l'autre. Pourtant, s'il y avait bien une personne qui était parvenue à faire fondre cette glace s'était bien Joachim Simmons. Liam s'était ouvert, ses barrières avaient disparu pendant quelques précieuses minutes où il avait entraperçue la lumière chaude et douce d'une tendresse dont il n'avait jamais bénéficié. Au creux des bras de Joachim, il trouvait une certaine sérénité. Sur la peau fine de ses lèvres charnues, il s'abandonnait. Au fond de ses prunelles claires, il s'abîmait. Et dans un besoin presque masochiste, il refusait ces immensités au doux présage.

Le Poufsouffle poursuivit, les paupières plissées, rompant le contact entre eux en lâchant sa main. Liam secoua lentement la tête, tandis que la colère s'allumait au fond de ses yeux verts. Un feu ronflant gronda dans sa poitrine. En silence, il serra les poings tandis que le Jaune achevait sa tirade. Son coeur s'était emballé pendant les quelques secondes de prise de parole de l'autre élève, mais le Serpent retrouva rapidement une respiration profonde et posée. Le calme avant la tempête.
Avec une rapidité surprenante, le poing de Liam jaillit par le bas et cogna durement le menton du Poufsouffle. Les mains du Vert s'emparèrent de la chemise du Jaune tandis que d'un geste vif de la cheville, il lui faucha les jambes. Joachim tomba durement sur le soln, Liam agenouillé sur lui, une lueur mauvaise au fond des prunelles. Quelques mèches brunes encadrant le visage à l'expression narquoise du Vert et Argent chatouillèrent les pommettes. Il leva de nouveau la main et l'abattit en une gifle assourdissante sur la joue rose de Simmons. Il le lâcha et se releva. Ses prunelles vertes saturées de rage se posèrent sur Joachim et sa voix mielleuse se fit entendre.

"Tu n'es qu'un imbécile. Voilà de quoi je voulais te préserver. Mais tu ne sembles pas très...réceptif..." D'un coup de pied, il retourna le Poufsouffle sur le ventre avant de poser son talon sur la nuque de ce dernier. "Tu n'auras jamais idée à quel point je suis sincèrement désolé pour ce qui va suivre."

Sans laisser le temps à Joachim de réagir, il le réduisit au silence à l'aide d'un sortilège. Il ne voulait pas l'entendre crier, pleurer ou même le supplier. Il le maintin au sol, le visage jamais tourné dans sa direction. Ce n'était pas au doux Joachim qu'il infligeait cela, mais à sa frustration, à son besoin de compréhension qui n'était jamais assouvi, à cette innocence que son passé lui refusait.
Le Poufsouffle ne le saura sans doute jamais, mais des larmes muettes coulèrent sur les joues du Serpentard, des sanglots silencieux secouèrent ses épaules, son âme sembla se déchirer tandis qu'il le battait encore et encore.
Combien de temps cela dura? Liam aurait été incapable de le dire. Il se contenta de s'enfuir en courant quand il eut mal aux mains à force de gifler, de pincer, de frapper Joachim. Il courut à toutes jambes dans les couloirs, bousculant au passage sans ménagement d'autres élèves. Il s'arrêta devant la porte des toilettes de cet étage, se ruant à l'intérieur, et se réfugiant dans une cabine vide. Là, il ferma la porte à double tour, et tout en se mordant violemment le poing, il laissa libre court à son mal-être. Il avait mal partout mais ce n'était pas comparable à cette nouvelle souffrance qui plantait ses crocs aigüs dans son âme. Liam avait la désagréable sensation d'avoir brisé quelque chose, d'avoir perdu irrémédiablement ce petit rayon de soleil qui l'avait réchauffé.

Mais quel crétin,mais quel crétin ce vert était un idiot fini, débile profond oui, arf ca faisait mal, les côtes lui brulaient, le pauvre petit jaune se releva avec peine mais se releva quand même réfléchissant calmement à la situation. Pendant un petit moment il avait cru avoir réussit à percer la carapace de ce crétin de vert, mais non il s'était tout bonnement trompé, il ne devait pas se fier aux idées parfois un peu plus douce du serpentard il "était toujours bien le même oliver cruel et méchant adorant le frapper, l'humilier et le voir souffrir. Et si cette douceur n'avait été qu'une comédie dont la finalité était de rosser la jonquille hein? Oui ca devait être ça. le feu aux joues Simmons se rappelait qu'il avait délibérément embrasser son pire ennemi, mère de merlin qu'avait-il fait là, ca allait se payer, mais pas dans le sens ou on le croyait.Le jaune releva la tête, se relevant avec peine, se tenant un peu aux armoires autour de lui pour essayer de marcher droit, oui Oliver allait payer cette humiliation très cher, son orgueil et sa fierté était prédominantes hein et bien on allait casser ça, il n'était pas ami de la lanceuse de ragot pour rien, Ashley allait l'aider dans son entreprise, il n'utiliserait aucune violence, mais il aurait le dernier mot dans cette affaire, il gagnerait oui il regagnerait l'estime qu'il avait perdue ce soir, son amour propre flagellé, oh son corps s'en remettrait mais la honte et la douleur d'avoir offert son premier baiser à un stupide vert persiffleur ça non.Oui oliver apprête toi simmons arrive, tu vas souffrir autant que tu m'as fait souffrir.

Ce n'était pourtant pas dans les habitudes du jaune de se venger, mais il devait être stupide, il était bon en sortilège de défense et d'attaque, il courrait vite et bien que sa vision des choses soit onirique il n'était pas idiot au contraire, il fallait donc mettre à profit cette image. Qui croirait que le doux joachim le rêveur , la jonquille pourrait lancer une rumeur, pourrait détruite l'égo d'une personne par vengeance hein? Personne à Poudlard ne le soupçonnerait lui, la pauvre petite chose douce qu'on caline. Il fallait mettre à profit les leçons de Lucen. Le serpent s'était enfui comme un lache, il lui ferait un noeud à sa queue a ce rampant, il ne pourra plus aller nul part sans que Jo ne soit au courant, sans qu'il ne sache qu'il ne le surveille, oui il allait faire de la vie d'Oliver un enfer, il regretterait de ne pas rentrer chez son crétin de père pour une crétine de réunion de famille entre bourreaux sans coeur. Oui lui Joachim Simmons deviendrait le bourreau. L'enfer c'est les autres n'est ce pas? Et bien Liam allait expérimenter cet enfer pour lui, il serait son Errynies, le pousserait au crime parricide qui sait ce qu'il pourrait faire pour se venger de lui. Il se frotta les mains les unes contre les autres avançant vers le grand escalier, les yeux étrangement brillants, d'une lumière folle, oui il allait payer enfin pour ces quatre années de souffrance durement supportées, pour Ashley aussi, ces verts allaient tous payer leur arrogance, mais Lui il payerait encore plus cher foi de simmons il l'aurait, il se trainerait à ses pieds pour implorer son pardon, pardon qu'il refuserait assurément.

Ou était la petite jonquille douce et larmoyante hein? Enterrées sous un tas de coup de pied et un baiser tentateur, morte au moment même de se faire repousser une deuxième fois. On dit que la haine entraine l'amour, mais personne ne s'est jamais dit que l'amour pouvant amener la haine, le désespoir et la vengeance? NOn, et bien c'est prouvé, la jonquille douce deviendrait l'instrument de sa propre vengeance.....

Sujet terminé.

» Joachim Simmons [
» Liam Oliver, le retour
» Liam's Notebook
» Liam's toptoptopics
» Retenue? Moi? Nan mais ca va pas?! [PV Liam]