Liam Oliver, le retour

【★】Histoire【★】

L'histoire devra reprendre les points suivants. Elle fera au minimum 20 lignes pleines.
La rencontre de vos parents, leur mariage
Leelah Woods était une jeune infirmière travaillant à Sainte-Mangouste depuis quelques mois à peine. Jeune femme douce et attentive, elle était une infirmière dévouée et une amie adorable. Rien ne semblait pouvoir entamer sa bonne humeur et elle savait toujours trouver les mots justes pour apaiser les âmes. Mercurio Oliver venait d'être admis dans le service de la jeune femme. Il avait été blessé par un artefact qu'il avait été envoyé chercher pour le compte du Département de la Magie. La blessure n'était pas importante mais réclamait des soins quotidiens. Le jeune employé du Ministère était un jeune homme froid et distant, austère et un peu aigri. La première fois qu'il vit Miss Woods entrer dans sa chambre, il crut être victime d'une hallucination. Il s'agissait d'une jeune Poufsouffle qu'il avait traumatisé durant toute sa scolarité. Il savait qu'elle aussi l'avait reconnu, pourtant, elle ne changea pas son comportement pour autant, elle le soigna avec la même douceur et la même attention que les autres patients. Elle lui ramenait des livres pour s'occuper, quelques friandises en douce, comme avec les autres personnes du service. Durant toute son hospitalisation, Mercurio ne put s'empêcher de repenser à tout ce qu'il avait fait subir à la petite Poufsouffle un peu dodue, il l'avait jetté dans le Lac, traîné jusqu'à la lisière de la Forêt Interdite en lui lançant le sort de saucissonnage. Il la traquait autant dans les couloirs de l'école que dans le Parc. Il l'avait insultée, publiquement humiliée et elle était là...sincèrement dévouée et attentive en infirmière idéale. Elle n'avait pas pu oublier tout cela. Il l'avait su dès le moment où leurs regards s'étaient croisés. Pendant une seconde, l'ancienne ombre de terreur qui troublait ces iris lorsqu'il la victimisait réapparut pour disparaître en un battement de cil. Le jour de sa sortie, elle était encore là, debout devant la porte de sa chambre, ses mains fines nouées sur son tablier, le visage souriant.
"Bon rétablissement à vous, Mr Oliver. Faites attention à vous la prochaine fois.
- Merci. (il attrappa sa valise) Bonne continuation. (il passa la porte de la chambre avant de se retourner. Il dit d'une voix hésitante) Euh...Leelah, est-ce-qu'un minable Serpentard peut espérer revoir une noble Poufsouffle?
- Mon service se termine à 18H. Si le minable Serpentard va à Piccadilly vers 21heures ce soir, il pourra y croiser la noble Poufsouffle."
Un après, ils se jurèrent fidélité jusqu'à ce que la mort les sépare.

Votre naissance
Mercurio fait les cent pas dans une salle d'attente exigüe. Le pouce coincé entre les dents, il ronge consciencieusement le dernier ongle qu'il lui reste. La magie résoud bien des choses, mais un accouchement se fait toujours de façon naturelle. Le futur père jette un oeil sur la pendule au-dessus de la porte. Cela fait maintenant trois heures que Leelah est entrée dans cette maudite pièce où il n'a pas le droit de mettre les pieds. Ils étaient en train de souper dans leur petit appartement au coeur de Londres, lorsque la jeune femme laissa tomber sa fourchette et crispa ses mains sur son ventre rebondi. Elle leva la tête et dévisagea Mercurio avant de murmurer en souriant : "Il arrive". La panique s'était emparé de Mercurio, et il avait fallu toute la douceur et le sang-froid de Leelah pour que sa valise soit bouclée, les affaires du bébé empaquetés et qu'ils soient enfin prêts à partir. Le temps de dire "Maternité de Sainte Mangouste", et ils étaient arrivés à destination. Leelah avait été rapidement prise en charge et c'est en lui lançant un clin d'oeil qu'elle était partie.
Un cri...Mercurio se fige dans la salle d'attente. C'est bon signe, ça? Non...c'est forcément un mauvais signe. Personne ne vient, il doit se passer quelque chose. Un bruit de pas. On vient. Un médecin pousse les deoubles portes battantes, un sourire aux lèvres. "C'est un garçon. La mère et l'enfant vont bien. Félicitations Monsieur Oliver!"

Votre enfance
Le retour au foyer se fit dans la sérénité et la joie. Leelah et Mercurio étaient dorénavant bien plus qu'un couple. Ils étaient une famille. Les grands yeux bleus de Liam se fermèrent sur les visages attendris de ses parents qui rentraient enfin chez eux.
Bien que le foyer des Oliver soit modeste, Liam vit passer ses premières années dans la tendresse et la douceur. Il ne manqua de rien et ses adorables petites moues ravissaient quiconque entrait visiter la petite famille. Poli et bien élevé, il lui arrivait d'aider des voisins à promener leur chien ou aller chercher quelque menue course. Aimé de ses parents et chouchoutés par les vieilles dames voisines, il semblait que rien ne pouvait troubler ce modeste bonheur. Liam avait dix ans lorsque Leelah tomba malade. Mercurio, confiant, se disait qu'il s'agissait certainement de quelque chose de bénin, mais lorsqu'elle dut se faire hospitaliser, il révisa grandement son jugement. Tous les moyens furent mis en oeuvre pour trouver la cause de ce mal. Leelah maigrissait chaque jour d'environ un kilo, ce malgré la nourriture copieuse qu'elle mangeait. Les sorciers essayèrent même de trouver de l'aide chez les Moldus. Mais même les plus grands spécialistes moldus ne trouvaient pas ce qui pouvait causer pareil trouble. Liam vit sa mère dépérir jour après jour. Il avait l'impression que quelque chose la dévorait de l'intérieur. La jeune femme ne pesait plus qu'une quarantaine de kilos lorsqu'on interdit à Liam de la voir. Le petit garçon en fut glacé d'effroi. Il ne revit plus jamais sa mère. Elle mourut quelques jours plus tard de faim et de soif. A partir de ce jour, rien ne fut plus comme avant. Mercurio s'enferma dans son travail. Après un long mutisme où Liam ne semblait plus exister, une nouvelle transformation s'opéra. Oliver devint plus froid, plus distant, plus austère que jamais. Il exigeait de son fils une obéissance sans borne et si ce dernier essayait de se montrer rebelle, il n'hésitait pas à lever lourdement la main sur lui. Liam se mit à préférer le père zombie qu'il avait eu avant à ce dernier qui n'avait qu'injures et mépris aux lèvres.

Votre première lettre d'adhésion à Poudlard
"Enfin! je me demandais si mon fils n'était pas un sale cracmol. Tu as enfin reçu ta lettre pour aller à Poudlard. Tu n'as pas intérêt à me décevoir comme tu as l'habitude de faire. Tiens!" Il lui tend un parchemin. "Hors de ma vue avant que je te cogne!"
Liam attrappe fébrilement la lettre et court s'enfermer dans sa chambre. Là, à l'ombre d'une chandelle, il lit ces quelques lignes qui l'emmèneront loin de son père. C'est tout ce qu'il sait. Là bas, il sera vraiment libre. Il parcourt à nouveau le parchemin des yeux. Poudlard ça rime avec nouveau départ. Voilà trop longtemps qu'il a peur, qu'il a mal et qu'il souffre. Poudlard ça rime aussi avec cauchemar, sauf que cette fois-ci ce sera lui le cauchemar. Un fin sourire étire les lèvres et creuse une fossette dans la joue rebondie du petit garçon. Lentement, il enroule le parchemin et le pose sur sa table de chevet. Avant de souffler la mèche, il l'effleure doucement du bout des doigts.

L'achat de votre première baguette
Vos premiers achats sur le chemin de Traverse
Liam est tout seul au beau milieu du chemin de Traverse. Il a une liste de fournitures à la main, une bourse plutôt bien remplie et est complètement perdu. La rue est bondée de monde, les gens se frôlent, se bousculent, se lancent des regards noirs ou papotent gaiement devant des boutiques. Liam fronce légèrement les sourcils avant de s'engager dans la foule. Le plus important c'est la baguette. C'est ce qu'il va prendre en premier. Se hissant parfois sur la pointe des pieds, il cherche du regard une enseigne qui lui évoquera cet objet qu'il gardera toute sa vie s'il sait s'en servir. "Ollivander's" ça doit être là. Il a entendu deux femmes en parler un peu plus haut dans la rue. Une main tendue devant lui, le jeune garçon se fraie un chemin jusqu'au magasin. Il pousse la porte et un petit tintement résonne dans une pièces plutôt exigüe. Des tas de boîtes sont entassées derrière un petit comptoir de bois. Les rayons du soleil transpercent les fenêtres et font scintiller la poussière. Liam s'avance jusqu'au petit comptoir et un homme âgé en surgit suivit par un autre homme un peu plus jeune. Le plus vieux le fixe en plissant les yeux.
"C'est votre première baguette mon petit monsieur. Hummm laissez moi réfléchir." Il ôta ses lunettes cerclées de fer et se tapota les lèvres avec une des branches. "Je crois avoir ce qu'il te faut." Il se tourna vers les boîtes et en extirpa une de la pile. Il l'ouvrit et tendit la baguette à Liam. "Essaie la un peu." Le jeune garçon l'agita fermement, un léger nuage de fumée noire s'échappe de la pointe. Ollivander la reprend. "Trop faible. Il nous faut quelque chose de plus fort." Le jeune homme derrière le comptoir lui tend une boîte. Le vieil homme le dévisage les sourcils levés. "Tu crois? Bon, essayons. Si tu as vu juste, tu seras digne de reprendre la boutique, Fiston." Il sort la baguette et la tend de nouveau à Liam. "On va suivre l'avis de mon fils et voir s'il a raison..." Au moment où Liam posa les doigts sur le bois, la baguette se mit à émettre un léger sifflement. Un son étrange à la fois triste mais plein de ténacité et de courage. Ollivander avait des yeux grands comme des soucoupes. La trille cessa et le fabricant de baguette tomba sur une chaise. "C'est la première fois que j'entends une des plumes de phénix glissée dans une baguette chanter. Mon garçon, cette baguette semble t'avoir choisi. Je ne sais rien de toi mon bonhomme mais d'après la baguette, tu as besoin d'être aidé." Le jeune vendeur prit la parole d'une voix calme. "Le chant d'un phénix redonne espoir."

Votre répartition
"Oliver Liam."
Enfin, il est appelé. Depuis Aaron William, il attendait cet instant.
Ce matin, un drôle de vent soufflait chez Liam. Son père se montrait toujours aussi méprisant, il n'hésita pas à lui donner une gifle parce qu'il n'était pas assez rapide, le jeune garçon s'en fichait. Ses affaires étaient prêtes depuis des mois, quand à ses fournitures elles avaient été faites depuis une semaine. Il était plus que prêt à partir, mais bien évidemment, cela devait grandement frustrer son père qui avait besoin de tous les prétextes pour justifier ses actes. Enfin ils partirent pour la gare. Liam gardait un visage impassible mais dans son coeur une certaine euphorie pulsait.
Dans le train, il avait sympathisé avec quelques autres enfants. Ils avaient parlé des différentes maisons de Poudlard et Liam espérait être réparti dans celle dont les étudiants avaient eu à ses yeux le plus de classe. Serpentard. Lorsque le nom de cette maison fut prononcé, quelques futurs premières années se mirent à trembler. Qu'est-ce-qui pouvait être pire que son père? Liam n'avait pas peur. Il ferait peur.
Le vieux Choipeau fut posé sur sa tête.
"Hummm...une envie de se battre, une grande intelligence. Pas assez assidu pour Serdaigle. Mais, oh. Je pense que nous avons là quelqu'un qui veut prouver quelque chose et qui ne se laissera pas entraver. Futé. Tu iras chez SERPENTARD!"
Des applaudissements venant de la table de cette maison se firent entendre. Un fin sourire aux lèvres, Liam descendit les marches de l'estrade pour se diriger vers les bancs qu'ils fréquenteraient pendant toute sa scolarité. On lui tapa sur l'épaule, on se présenta. Quelques élèves d'autres années se proposait de l'aider et de le guider dans Poudlard. Quelques blagues fusèrent à propos des Gryffondors et des huées retentirent à chaque nouveau Poufsouffle.

Votre arrivée dans votre salle commune
"Bienvenue à tous. Applaudissons une fois de plus ceux et celles qui nous ont rejoint cette année. J'espère qu'ils porteront fièrement les couleurs de la maison Serpentard. Vous êtes ici dans la salle commune qui, comme son nom l'indique est ouverte à tous. J'ose croire que cette année encore ce sol ne sera pas foulé par ces niaiseux de Gryffondor, ces abrutis profonds de Poufsouffle et ces rats de Serdaigle. Sur ce, bonne rentrée à tout le monde!"
Le préfet des Serpentards, après avoir été suivi par tous les étudiants appartenant à cette maison, avait fait son petit discours. Liam se sentait très concerné par ce dernier. Ici, personne ne risquait de le traiter quotidiennement d'incapable. Ici, il pourrait prouver sa valeur et montrer qui il était. Il allait pouvoir déverser toute cette rage qu'il contenait depuis trop longtemps dans son âme. Ce feu que son père ne faisait qu'aviver, cette frustration qui lui collait à la peau depuis le décès de sa mère. Le jeune garçon parcourut des yeux la salle commune et détailla les visages des autres Serpentards. Il y lut de l'arrogance, de la vanité, de la malignité. Mais au-delà de cela il y avait vraimrnt quelque chose qui liait tous ces gens. Pour la première fois depuis cette tragique disparition qui avait frappé sa petite famille, il se sentait de nouveau à sa place.
Un élève beaucoup plus âgé que lui qui affichait fièrement un petit duvet au-dessus de sa lèvre supérieure s'approcha de lui.
"Salut! je suis Mickey Keaton, en quatrième année. (il lui tendait la main que Liam serra un peu étonné)
- Liam Oliver.
- Je me propose d'être ton "parrain" pour ta première année. Je t'expliquerais comment survivre ici. A Poudlard.
- Oh! la survie, je crois que ça me connait.
- Fort bien. Je n'aurais pas à te traumatiser alors. (il lui adressa un clin d'oeil) Allez viens, gamin, je vais te présenter aux autres."

Vie scolaire et amoureuse
"Dis Liam, tu peux m'aider pour mon devoir de Métamorphose?"
Liam leva les yeux de son livre pour les poser sur le visage anxieux de Charlie. Charlie est en quatrième année et à Serpentard comme lui. Beaucoup d'étudiants la courtisent mais elle s'est toujours refusé à eux avec panache et élégance. Elle est de compagnie agréable, et appartient à ces rares personnes avec qui Liam s'entend plutôt bien. Il sait qu'elle aimerait que leur amitié soit autre. Les ex conquêtes de Liam ont toujours subis les foudres de Charlie, une fois qu'il les avait abandonnées. Mais jamais la petite demoiselle verte et argent ne s'était révélée. Le jeune homme se lève, tire un lourd fauteuil près de la table où Charlie étudie, se vautre dans ce dernier, les pieds en travers des accoudoirs. Aussitôt elle se tourne dans sa direction les paupières baissées.
"Liam...tu es célibataire?
- Hum en ce moment? Oui. (elle se rapproche encore, tendant légèrement le cou)
- Dis tu crois que nous..."
La voix de Charlie devient murmure. Son visage semble s'évaporer, ses traits deviennent ceux d'une autre personne. Ses longs cheveux noirs blondissent et raccourcissent. L'espace d'un court instant, il a l'impression d'avoir face à lui ce satané Jaune qui est sa proie favorite. Pourquoi pense-t-il de plus en plus à Simmons? Serait-il en manque de sadisme et de châtiments? Liam secoue énergiquement la tête et pose ses mains sur les épaules de la jeune fille.
"Charlie...ne dis rien de plus (elle lui adresse un regard pétillant) Je vais t'épargner une chose désagréable. Tu es une des rares amies que je possède, et je n'ai pas envie de te perdre. Alors...tu me le montres ce problème de Métamorphose?
- Euh oui...(elle farfouille dans les parchemins posés devant elle. Ses mains tremblent et elle semble avoir des difficultés à déglutir. Liam serre les lèvres) Le voilà."
Maudit Poufsouffle. La prochaine fois que Liam croise son chemin, il allait passer un sale quart d'heure. Ce satané maudit sorcier a forcément dû lui jetter un sortilège. Le visage de l'autre étudiant l'obsède. Il en rêve et lorsqu'il s'éveille c'est en sueur et glacé. Il l'avait laissé en paix trop longtemps. Il était temps que la saison de la chasse au Joachim réouvre. Et cette année semblait parfaite.
Penché sur le problème (qui est loin d'en être un) de Charlie, sa plume voletait d'un coin du parchemin à un autre. Calmement et avec une patience infinie, il expliqua à sa camarade la teneur du cours du jour. Il avait l'aisance d'un professeur. Les yeux de Charlie étaient brillants et elle était faussement concentré sur ses paroles. Liam posa la main sur celle de la jeune fille.
"Arrêtes d'y penser, Charlie. Tu m'es trop précieuse pour que je t'oblige à frayer dans les mêmes eaux noires que moi."

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Damned! je me suis faite avoir!
Et doucement sur le Liamounet...Baëlichou!

C'est pas Baelichou c'est baba le lapinou T_T

T'es encore la toi O_O